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[Fwd: Re: to pitch or not to...]


From: Pierre RUEL
Subject: [Fwd: Re: to pitch or not to...]
Date: Thu, 31 Dec 2009 00:50:35 +0100
User-agent: Thunderbird 2.0.0.23 (Windows/20090812)

Bonsoir,
Avec mes excuses, je forwarde à la liste un mél que j'avais envoyé seulement à X. Scheuer, par pure inadvertance.
Codialement
Pierre

-------- Message original --------
Sujet : Re: to pitch or not to...
Date : Wed, 30 Dec 2009 15:53:40 +0100
De : Pierre RUEL <address@hidden>
Pour : Xavier Scheuer <address@hidden>
Références : <address@hidden> <address@hidden> <address@hidden> <address@hidden>

Bonjour,
Je vous remercie du temps que vous passez à me répondre alors que je
suis destiné, je crois, à en rester à un usage occasionnel de Lilypond.

Xavier Scheuer a écrit :
si malgré ce que je vous dit
ci-dessous ça ne va toujours pas, on pourra essayer avec le code
complet et cette image explicative.
Je crois que je vois ce qui se passe. Comme je l'ai écrit, l'idée de
"relative à la hauteur de la note précédente" ne m'était pas entrée dans
la tête. Donc si j'ai une série de notes séparées par un intervalle égal
ou un peu inférieur à la quarte, elles montent de plus en plus faute de
virgules pour les ramener à l'intérieur de l'octave souhaitée. De même
si une série d'intervalles supérieurs à la quarte se suivent, la ligne
descend de plus en plus bas.

La pièce est écrite pour 24 instruments (et de manière en partie
automatique, d'où la présence de chiffres de durée superflus);

A propos de chiffres de durée, si des  notes suivent un silence de même
durée, est-ce que le chiffre affecté au silence reste valable pour les
notes qui le suivent ?

Tiens, vous avez utilisé quel programme pour écrire cette pièce « de
manière en partie automatique » ?

L'idée est d'écrire une pièce où l'aspect spatial de la musique est
essentiel. Les musiciens sont en cercle autour du public et la musique
circule autour des auditeurs et si possible "par-dessus". La difficulté
pour moi était de me représenter qui jouait quoi à quel moment. Je suis
donc parti d'une représentation graphique de  mon "orchestre" (en fait
les participants à un stage de musiciens amateurs parmi lesquels je
devrais trouver 8 flûtistes ainsi que 4 cornistes, hautboïstes,
clarinettistes et bassonnistes, total 24.)
Pour donner le sentiment que la musique "tourne", il faut que les
musiciens se "passent la main" de proche en proche vers la droite ou
vers la gauche.
Pour ce faire, j'ai visualisé mes 24 notes comme un cercle et les notes
successives comme formant un cylindre dont chaque tranche verticale
représenterait la partie jouée par un instrument et chaque "couche"
représenterait une mesure. Vous me suivez jusque là ?
Mais visualiser en 3D est difficile. J'ai donc "déroulé" mon cylindre et
obtenu un "ruban" comportant 24 pistes verticales et autant de divisions
horizontales que de mesures souhaitées. A quoi cela vous fait-il penser
? A un tableau Excel, bien entendu (je suis scotché à Windows, désolé !).
Il se trouve que je manie - assez péniblement d'ailleurs - le langage
VBA pour Excel. J'ai donc "dessiné" la façon dont les instruments
devaient intervenir pour donner le sentiment de rotation de la musique,
en partie à la main, en partie par programmation, en notant seulement
dans un premier temps si, à chaque mesure, l'instrument concerné (à
chaque instrument sa colonne) jouait ou pas, en écrivant simplement un X
dans la cellule en question s'il devait jouer.
J'ai constitué d'autre part des banques d'accords (la pièce en question
devrait être quelque chose d'assez planant, beaucoup plus harmonique que
mélodique) et créé un autre module VBA qui remplace, dans un ordre
préétabli mais à une fréquence en partie aléatoire, les X par des notes
et les noms des instruments par la formule Lilypond permettant de
stocker tout le texte musical d'un instrument dans une variable.
Une autre étape consiste à créer à partir d'Excel un document Word dans
lequel le contenu de mon tableau Excel est transcrit sous forme d'un
fichier texte où chaque instrument est traité successivement, et terminé
par une partie \score.
Enfin, le fichier Word est sauvegardé au format texte seul avec
l'extension .ly (manuellement, mais si ce n'était pas aussi simple je
pourrais aussi l'automatiser).
Il ne reste plus qu'à faire avaler ce fichier, via JEdit, par Lilypond
qui me fournit un .pdf dont je ne me sers pas et un .mid que j'importe
dans mon logiciel de notation musicale habituel, Harmony Assistant de
Myriad. Il ne me reste plus qu'à peaufiner la chose en évitant les
renversements maladroits, en mettant en évidence l'une de lignes
musicales  plutôt qu'une autre, etc.


Pas facile de vous répondre uniquement sur la base de ce fichier
incomplet.
Je le reconnais. Mais 24 instruments jouant environ 225 mesures ça donne
un fichier de 5000 et quelques lignes !

Vous trouverez ci-joint le fichier avec quelques
modifications que j'y ai apportées.  C'est plus lisible, il n'y a plus
ces 10-15 lignes supplémentaires mais je ne sais pas si ça correspond à
la partition originale.

Je vois qu'il y a relativement peu de modifications. Le problème est de
les exécuter sur un fichier de 5000 lignes ! J'ai réfléchi au moyen
d'automatiser l'adjonction des apostrophes mais je sèche.


De manière générale il manquait des apostrophes à chaque fois que vous
aviez un accord brisé descendant (ex. lad fad dod), sur la première
note lorsque ce groupe de 3 mesures se répète (dod lad' sixte
ascendante, d'où l'apostrophe) sinon ça continue à descendre à des
profondeurs abyssales.

Je crois que j'ai compris le phénomène, comme je le disais en
commençant. A  moi de voir comment je me tire de la difficulté.


Je trouve l'idée de faire dépendre la hauteur d'une note de celle de
la précédente assez ahurissante. Quand je lis "\relative do'' " je
comprends que le pitch est relatif à ce do'' et non à une note chaque
fois différente.

Moi je trouve ça assez logique (avec mon recul).  En général, en
musique « classique mélodique » les notes se suivent par intervalles
assez réduits.
Oui et non: réécoutez les premières mesures du 15ème quatuor de Mozart...

N'avoir besoin de mettre une apostrophe ou une virgule
que pour les plus grands intervalles ( > quarte) permet de ne pas avoir
un nombre important de celles-ci (contrairement au mode absolu).

Une fois "immergé" dans le système, il est évidemment moins surprenant.
Mais je trouve que, dans la doc, l'attention n'est pas suffisamment
attirée sur cette approche très particulière. En annexe à un message
précédent j'ai mis une proposition de rédaction des paragraphes
concernés. Si vous avez le temps vous me direz ce que vous en pensez.

Et même ainsi je ne vois pas pourquoi certaines notes ont jusqu'à 10
ou 15 lignes supplémentaires dans mon pdf.

Cf. mon explication ci-dessus.  Pour trouver une faute, repérer la note
(la mesure) à partir de laquelle ça commence à descendre trop [ne
correspond plus à l'original

...l'original n'existe pas encore, il est en train de se faire, en
l'occurrence !
], corriger et ainsi de suite.

OK, je crois que j'ai saisi.
Je vous remercie vivement de votre patience.
Cordialement
Pierre


Cordialement,
Xavier






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