C'est exactement ça! La maigreur des bras comprise! Inutile de vous
le
scanner, cette croix a parfaitement l'aspect que je recherche (mais si vous
voulez avoir une preuve de visu, je le fais bien volontiers :-) ). Je
mentionne quand même deux points importants: la présence de cette croix ne
déplace pas la note, à laquelle elle est attachée, vers la droite; si la
note vient juste après la barre de mesure, la croix tombe pile-poil sur
cette barre ce qui est gênant, évidemment. Je pense qu'on peut «pousser» la
note vers la droite à l'aide d'une commande idoine;
essayons un petit s8 ré*1/2 pour créer une petit espace ?
le deuxième problème,
que je n'ai pas évoqué dans ma question initiale est celui-ci: quand la note
qui reçoit cette croix se trouve sur une ligne (un mi ou un sol, clé de sol,
par exemple), le graveur du 17e siècle déplace cette croix en général un
espace au-dessus de sa note d'attache, ainsi, placée devant un sol (clé de
sol) la croix sera disposée dans l'interligne du la. Cette manière de faire
est quasi sans exceptions dans les fac-similés que j'ai pu voir.
exact !
Ce même graveur dispose aussi la croix au dessus ou en dessous de la note si
celle-ci suit immédiatement une barre de mesure (donc éventuellement une
solution au problème évoqué plus haut). Ce placement (dessus/dessous) est
évidemment fonction de la place disponible avant la note, encore que je n'en
sois pas absolument certain: même si des fautes de gravure soient chose
«normale» je soupçonne que la position de cette croix (dessus/dessous/à
gauche/espace plus haut) soit parfaitement volontaire et traduise une plus
grande variété dans l'exécution de cet ornement que l'on nomme tremblement
ou battement.
Pas tout à fait d'accord. Que ce soit pour Marais ou Demachy (pour
la viole, deux auteurs qui ont abondamment commenté leurs
ornements), le mordant a toujours la même signification, quelle que
soit sa position. Sa position au dessus ou en dessous correspond
peut-être à un oubli lors de la gravure, corrigé par l'auteur
(Marais en particulier corrigeait systématiquement les épreuves). Et
comme à l'époque, ils n'avaient pas Lilypond... quand il n'y avait
plus de place, on collait ça où on pouvait !
Cela dit sans plus de certitude que toi, donc avec toutes les
réserves d'usage !
Bernard
JMarc
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