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[Web-trans] Invitation Elections USA et lettre FEPB transmis pour addres


From: address@hidden
Subject: [Web-trans] Invitation Elections USA et lettre FEPB transmis pour address@hidden
Date: Wed, 27 Oct 2004 18:34:09 +0200

http://207.218.99.146/_Lettre_14.htm copier-coller dans le navigateur en cas de mauvais affichage (visualisation et retrait)





Mardi 2 novembre 2004 : puissance ou liberté, quelle planète ? Le 27 octobre 2004

A l'occasion des élections américaines, France-Europe-Planète Bleue co anime un débat à l'invitation des Propos de Vinci avec la participation de la Fondation Franco-Américaine

Invitation - Le lettre - Kyoto - Coût du pétrole
     

Soirée du Mardi 2 novembre à partir 18 heures 30

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Débat en ouverture de la nuit des élections américaines

France - Europe - Planète Bleue
partenaire des

Propos de Vinci

Dans ce cadre, le Directeur Général du Pôle Universitaire Léonard de Vinci
Pierre Monzani
vous invite à un débat exceptionnel

Mardi 2 novembre à partir 18 heures 30
A l'occasion des élections américaines
Puissance, liberté et intégrismes : quels enjeux pour les USA, l'Europe et la planète
autour de deux livres récemment publiés

Emile H. Malet, auteur de Al Qaida contre le capitalisme
délégué général du Forum Mondial du Développement Durable et directeur de la Revue Passages

Yves Roucaute, auteur de La puissance de la liberté
philosophe, professeur de philosophie du droit à Paris X, président d'Ajil (Association Internationale pour la Justice et la Liberté)

Après le conférence,  les auteurs poursuivront  le débat sur les enjeux de l'élection américaine. Il sera animé sous la présidence de Pierre Monzani, directeur général du pôle, avec la collaboration de Patrice Hernu, Président de France-Europe-Planète Bleue,  et de Michel Garcin, Président du Directoire de la French-American Foundation-Comité français

Conférence - Confrontation et Débat élargi - Amphi colloque

Pôle Universitaire Léonard de Vinci - Piéton : Métro Défense (92) - A droite de l'Arche
Voiture : Parking assuré - 12 av Léonard de Vinci 92400 - Courbevoie

Transmettre l'invitation à ses amis
Possibilité de s'inscrire dès maintenant dans le panel du débat

Tout renseignement à http://207.218.99.146/Vinci2nov.htm

     

Si vous n'avez pas reçu la dernière lettre ou si, au contraire, vous ne souhaitez plus la recevoir

En raison de l'augmentation considérable du nombre de destinataires de cette lettre et des affiliés, l'envoi de la dernière lettre a été marquée par des incidents techniques.

Si vous n'avez pas reçu la dernière lettre envoyée fin septembre, vous pouvez la consulter par le lien ci-dessous.

En revanche, si vous recevez cette lettre contre votre consentement, même implicite, cliquez ici pour un retrait définitif (ou sur l'icone toujours présente en bas de page).

Nous améliorons les procédures de vérification et de gestion. Merci de votre patience. D'autant que d'autres lettres souhaitent adhérer à notre système, formant ainsi un réseau d'information unique et surtout de qualité. Vous ne les recevrez désormais comme des options qu'avec votre accord explicite.

En lien, l'accès à la dernière lettre d'octobre 2004
http://www.easyletter.net/visual/dispatch.asp?LETTRE_ID=402&LETTRE_CRYPT=n2Nt00
     

Kyoto : les Russes manoeuvrent. Et l'Europe ?

Nul doute que cette signature s'inscrit dans les luttes qui opposent les USA, la Chine et les Russes. L'enjeu : les formes prioritaires de l'énergie de demain. Charbons liquides ou biocarburants, énergies sans effet de serre (renouvelables et nucléaires) ou facilités des nouvelles découvertes fossiles avec par exemple les huiles lourdes, et les schistes. Une forme de guerre climatique se profile.

Les candidats Bush et Kerry s'opposent-ils autant que leurs déclarations ne le laissent apparaître ? Quels sont les vrais enjeux ? Les intégrismes sont-ils du coté du pétrole ? Les Russes viennent-ils de faire le choix d'un développement plus durable ou font-ils un calcul de nature plus politicienne voire stratégique ?

Le ministre de l'Ecologie, Serge Lepeltier, a déclaré dimanche 24 octobre qu'il fallait "progressivement faire pression sur les Américains" pour les amener à ratifier le protocole de Kyoto, comme la Russie s'apprête à le faire.

En effet, le protocole sans la ratification américaine fait-il sens ? Il devient théoriquement exécutoire pour tous ceux qui l'ont signé, USA compris. Mais quid de la Chine ou l'Inde dont les réserves en carbone fossile pourraient réduire à néant les premiers pas d'un protocole à effet et responsabilité limités.

Serge Lepeltier a, de nouveau, qualifié "d'historique" le vote vendredi du projet de loi de ratification du protocole de Kyoto par la Douma, la chambre des députés russe. La ratification russe ne sera toutefois effective qu'après notification du feu vert russe à l'Onu par le président Vladimir Poutine.

Maintenant, il faut "absolument toute faire pour remettre autour de la table les Etats-Unis" qui "sont le seul grand pays au monde qui n'a pas ratifié le protocole de Kyoto", a déclaré le ministre à radio J (sachant que d'autres grands pays comme l'Inde ou la Chine se trouvent hors du champ de la ratification - Ndlr -)

"Quel que soit le président qui sera élu, il faut que nous travaillions avec les Américains pour les réintroduire dans le processus", a-t-il ajouté.

Les Américains sont maintenant les "seuls à dire non à un processus vertueux et là l'opinion américaine va progressivement se saisir de cette question", a-t-il espéré.

Il a misé aussi sur l'impact de l'entrée en vigueur, début 2005, du protocole de Kyoto qui va s'appliquer à 450 millions d'habitants "donc 450 millions de consommateurs", en Europe.

Les entreprises américaines présentes en Europe "vont donc devoir développer des technologies qui leur permettent de respecter Kyoto en émettant moins de gaz à effets de serre". Et celles qui ne sont pas présentes sur le marché européen vont voir des entreprises européennes "développer des nouvelles technologies", a-t-il expliqué, comptant sur l'effet d'entraînement.

"Je suis persuadé, a-t-il ajouté, que les entreprises américaines n'accepteront pas que les entreprises européennes prennent un temps d'avance sur des technologies extrêmement importantes pour l'avenir".

Le protocole de Kyoto, un accord international sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre a été conclu en 1997. En raison de ses règles de ratification, son sort dépendait de la Russie depuis le rejet du traité par les Etats-Unis en mars 2001.

Il est clair que si le protocole, même strictement appliqué, ne permettrait pas de réduire suffisamment les gaz à effet de serre pour contrarier la dérive climatique, il est un premier pas indispensable. Mais - nous y reviendrons - le mécanisme retenu par Kyoto donne un avantage à ceux qui sont les derniers à entrer dans le système. Ce protocole est donc insuffisant. De sorte que, sur les points évoqués, Serge Lepeltier a raison.

Allons plus loin.

Si l'Europe n'a pas la force de conduire les pays signataires à contraindre leurs importations à internaliser effectivement les mesures de type Kyoto, les citoyens européens paieraient le coût du protocole sans bénéfice direct pour le climat. Un comble !

Le président de la Répubique était récemment en Chine. Cette question a t-elle été abordée ?

L'Europe a t-elle le courage et la capacité d'une politique de cohérence environnementale ? C'est un élément capital de ce débat.
     

Faut-il moduler la TIPP en fonction du coût du pétrole ? Le point de vue d'Yves Martin

Les agriculteurs et les pêcheurs réclament un carburant totalement détaxé. Certains élus réclament que la taxe sur les produits pétroliers soit modulée pour compenser en totalité ou partie les variations du cours du pétrole (53 dollars le baril de brent actuellement). Bref, alors que le débat s'éternise sur le bonus-malus, le gouvernement, en cédant, procèderait à une "contre-internalisation" du coût anticipé de la raréfaction des ressources. Dans le même temps, ceux qui réclament ces détaxes, peuvent légitimement se plaindre de la cécité des pouvoirs publics. Où sont les bio carburants pour la pêche et l'agriculture ?

Nous reviendrons sur ce dossier capital. "Bouffer ou rouler" ? Nous n'en sommes pas encore là. Comme nous aimons bien aller au fond des sujets avant de prendre un parti populiste et politicien, nous avons redemandé à Yves Martin, qui a été président de la mission interministérielle sur l'effet de serre, de nous donner son point de vue. Cela fera de nouveau grincer. C'est une leçon de courage qu'il faut savoir écouter avant de décider "n'importe quoi".



Les transports sont aujourd'hui quasi totalement dépendants du pétrole.

Nous ne devons jamais oublier que notre approvisionnement en pétrole est caractérisé par deux faits majeurs : ses réserves sont finies et seront épuisées vers la fin de ce siècle, la localisation des deux tiers d'entre elles, au Moyen Orient, rend notre approvisionnement très vulnérable.

Une évolution profonde de nos habitudes en matière de transports est indispensable et doit être amorcée sans délais, avec une grande détermination et dans la continuité, car la politique des transports ( prix et choix modaux) oriente de façon peu réversible l'urbanisme, l'organisation de la production, l'aménagement du territoire et l'évolution à long terme des technologies des modes de transport ; l'adaptation inévitable de notre organisation sociale et économique sera ruineuse si nous ne l'organisons pas dés aujourd'hui.

La nécessité de cette évolution n'est pas facile à faire comprendre et accepter par la population.

Les transports ont des coûts externes et de long terme que le marché ne prend pas en compte : coûts d'infrastructures, coûts des accidents, coûts pour l'environnement local et global, coûts futurs de l'adaptation nécessaire à l'épuisement des ressources en pétrole et à l'augmentation de son prix qui le précèdera.

L'imputation, par la fiscalité, de tous ces coûts induits par les transports est indispensable et la France tire aujourd'hui un bénéfice important de la politique de taxation des carburants qu'elle conduit depuis des années : sa consommation de carburants routiers est 3,5 fois plus faible, par habitant, que celle des USA,sans que cela ait handicapé notre développement, ni la compétitivité de notre industrie automobile ( grâce aux technologies développées par cette dernière sous la stimulation du prix des carburants) ; si les carburants n'avaient pas été taxés, nos importations pétrolières seraient aujourd'hui deux fois plus élevées, coûtant à notre économie plus de 30 G ? d'importations supplémentaires.

On ne doit jamais oublier que la taxation des carburants n'est pas un impôt supplémentaire, mais un impôt qui permet, toutes choses égales par ailleurs, de diminuer d'autant d'autres prélèvements obligatoires tels que ceux qui sont assis sur les salaires ou tels que la TVA ; la TIPP, tout en finançant aujourd'hui les dépenses publiques que nous jugeons nécessaires, diminue nos besoins futurs de dépense publique.

Vouloir baisser conjoncturellement la TIPP, au motif que le prix du pétrole a fortement augmenté, sous l'effet des conflits du Moyen Orient, est une double erreur :
-erreur que de vouloir atténuer les conséquences immédiates, pour chacun de nous, de la vulnérabilité de cette énergie, alors qu'il faudrait expliquer que les prix conjoncturels d' aujourd'hui, ne sont qu'une préfiguration des prix de demain auxquels nous devons nous adapter dés à présent. Au lieu d'anesthésier, nous devrions mobiliser.
-erreur que de suggérer aux pays producteurs que, lorsqu'ils augmentent leurs prix et leur rente, les pays consommateurs réduisent les recettes fiscales nécessaires au financement de leurs dépenses publiques. Il faut au contraire leur montrer qu'une fiscalité croissante sur les énergies fossiles est nécessaire pour organiser la prévention du changement de climat, dans l'intérêt de la planète entière, prévention très coûteuse pour les pays industrialisés. La TIPP n'est pas un moyen de transférer la rente pétrolière du pays producteur au pays consommateur mais un moyen sain d'imputer les coûts externes et futurs liés aux transports et de prolonger, à long terme, la rente des pays producteurs qui en auront durablement besoin.

Yves MARTIN
Ingénieur général des mines honoraire

En pièce jointe, un communiqué Gaymard-Elysée suite au Conseil du mois d'Août sur les biocarburants
Elysee-Gaymard_Biocarburants.doc address@hidden

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