Elections
au CNESER - 26
novembre 2002
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Professeurs,
maîtres de conférences et assimilés
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Votez
et faites voter pour les listes présentées par
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l'Union
Nationale Inter-universitaire (UNI)
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avec
la participation du syndicat
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Avenir
Enseignement Supérieur et Recherche - CGC
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Election
au CNESER - 26 novembre 2002 - Enseignants collège A
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Liste
présentée par : |
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l'Union
nationale inter-universitaire
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avec
la participation du syndicat
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Avenir
enseignement supérieur et recherche - CGC
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Espoir
et vigilance
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Le CNESER, à
quoi bon ?
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Le devoir de vigilance
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Le CNESER a pour fonction de donner son avis sur
la politique gouvernementale en matière d'enseignement supérieur
et de recherche. Tous les textes officiels qui régissent
ce secteur lui sont soumis. De plus, il est tenu pour un indicateur
de représentativité des diverses forces qui s'exercent
dans son domaine. A ce double titre, aucun électeur ne saurait
se désintéresser du scrutin du 26 novembre.
Ce que nous présentons ici, ce n'est donc
pas un catalogue de revendications démagogiques, mais des
principes et des objectifs simples et cohérents, à
la fois rigoureux et réalistes, qui doivent servir de socle
pour la reconstruction d'un enseignement supérieur déboussolé
et livré au désordre par des réformes brouillonnes
et finalement néfastes.
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Cela dit, espoir ne signifie pas optimisme béat.
D'abord, nous ne saurions nous débarrasser hâtivement
et à la légère d'un réflexe invétéré
que résume bien l'adage populaire : chat échaudé
craint l'eau froide. Disons, par euphémisme, que la droite
au pouvoir est bien loin d'avoir toujours comblé nos attentes.
Dès lors, nous voulons sincèrement apporter notre
contribution à l'effort de redressement, mais pas sous la
forme d'un chèque en blanc : c'est aux actes que nous jugerons.
Et puis, si le ministre a donné des preuves
de sa lucidité et de son courage intellectuel, il doit aussi
prendre les moyens de sortir vainqueur du combat multiforme, acharné
et sans merci que ses adversaires (qui sont aussi les nôtres)
lui livreront à chaque pas. Le pouvoir politique ne peut
à lui seul agir sur tous les leviers. Il faut que, sur le
terrain, des forces bien implantées, expérimentées
et déterminées exercent leur action dans la bonne
direction.
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Un enjeu politique
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Une action constructive
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Bien entendu, il faudrait se cacher
derrière son petit doigt pour affecter de croire que l'action
d'un gouvernement s'exerce indépendamment de ses orientations
politiques. Pour notre part, nous nous sommes toujours situés
ouvertement en opposition avec la coalition socialo-écolo-communiste
qui était au pouvoir jusqu'au printemps dernier. Outre que
son idéologie, imprégnée de démagogie
égalitariste, est intrinsèquement incompatible avec
l'esprit d'excellence qui est le propre de l'enseignement supérieur,
la gauche est inéluctablement tenue en laisse par les forces
de pression qui constituent ses gros bataillons électoraux
et qui n'ont d'autre objectif et d'autre horizon que de conserver
leurs bastions en étouffant tout tentative de changement. Monsieur
Allègre, entre autres, en a fait l'amère expérience. |
Notre action s'inspire donc de deux
principes : volonté constuctive et vigilance. Elle s'exercera
pleinement au CNESER, qui est le lieu où se rencontrent non
seulement le pouvoir politique et les acteurs de la vie universitaire,
mais également des représentants des diverses activités
économiques. Il est en effet essentiel que l'université
ne se replie pas sur elle-même comme sur une sorte de ghetto
et qu'elle joue pleinement son rôle au coeur de la nation. C'est
pour manifester cet esprit d'ouverture, et parce que son action se
doit aujourd'hui d'être complémentaire de la démarche
syndicale, que l'UNI présente sa liste avec la participation
d'Avenir de l'enseignement supérieur et de la recherche, affilié
à la CGC, organisation dans laquelle se retrouvent tout naturellement
les cadres, et particulièrement les cadres supérieurs.
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Un espoir
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Aujourd'hui, la situation politique
a changé. Nous ne jouerons pas les pessimistes systématiques
et les grognards professionnels. Oui, il est vrai, nous pensons qu'il
n'est pas utopique de concevoir certains espoirs fondés sur
l'évolution favorable de l'opinion publique et sur les idées
clairement affirmées du ministre. Luc FERRY a, de longue date,
dénoncé l'esprit soixante-huitard comme étant
la racine essentielle des maux dont nous souffrons encore. |
L'UNI, présente au CNESER
depuis l'origine, a toujours suivi une ligne droite, de façon
parfois incommode, mais sans jamais transiger sur ses engagements. |
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Laissez-nous
respirer !
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Il fut un temps où l'université
risquait de périr par éclatement. Ces affrontements
sont aujourd'hui bien rares, comme si l'on se résignait
à une médiocrité feutrée. L'université
risque aujourd'hui de périr par étouffement,
et l'on a envie de s'écrier, à la manière
du personnage de Rossini : " Ah ! Laissez-nous respirer
! ". C'est donc pour retrouver une qualité de
l'air plus vivable que nous exposons ici, de façon
succincte, quelques idées simples qui guident notre
action, en particulier au CNESER.
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Excellence
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Même si les étudiants sont nombreux, la recherche
de l'excellence est constitutive de l'enseignement supérieur.
Elle peut prendre diverses formes.
- Recrutement et carrière des enseignants
L'un des facteurs de médiocrité du niveau du
corps enseignant est le recrutement local en vase clos. Pour
y remédier, il faut d'abord accroître le rôle
de l'organisme national, en prenant bien garde qu'il soit
composé selon les critères de compétence
et d'impartialité. A terme, on doit songer à
adapter aux disciplines qui ne les comportent pas des concours
s'inspirant des agrégations du supérieur.
- Enseignement et recherche
Entre enseignement supérieur et recherche existe une
symbiose qui se manifeste à l'échelon individuel
(un professeur doit nourrir son enseignement de sa recherche)
et dans l'organisation des carrières (la circulation
entre université et organismes de recherche doit être
systématiquement facilité).
- Diplômes
Il faut résister à la tendance actuelle qui
aboutit à délivrer des diplômes dévalués,
délayés dans toutes les formes de " compensations
", de sorte que les étudiants perdent l'habitude
d'affronter des épreuves d'examens.
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Diversité
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La diversification est une loi de la
vie. L'université semble souvent y échapper.
- Statut des établissements
La loi Savary, déjà obsolète en 1984,
continue à étouffer l'université. Il
faut, dans un premier temps, desserrer le carcan en permettant
des dérogations expérimentales. A terme, la
solution n'est pas de transférer le pouvoir de l'Etat
à la région, ce qui reproduirait en les aggravant
les défauts du cadre national, mais de conférer
aux universités plus d'autonomie et plus de responsabilité.
- Disciplines
On a aujourd'hui tendance (cf. les sections du CNRS, du CNU
ou des commissions de spécialistes) à mélanger
les disciplines dans des ensembles flous, ce qui aboutit à
la plus grande confusion. Même s'il est bon d'aménager
des passerelles, les disciplines doivent rester distinctes
et reconnaissables.
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Responsabilité
: droits et devoirs |
Les professeurs sont, dans une ample
proportion, exclus de nombreux organes de la vie universitaire.
Pour retrouver la place à laquelle ils ont naturellement
droit, ils doivent à la fois exercer les prérogatives
et assumer les devoirs qui sont les deux versants de la responsabilité.
- Primauté de la compétence
Il faut réformer la loi de façon que les professeurs
retrouvent dans les organes de direction une importance à
la hauteur de leur compétence.
- Assumer les devoirs
Le cursus universitaire forme un tout. Les professeurs ne doivent
évidemment pas déserter le premier cycle. |
L'enseignement supérieur
dans la nation |
L'enseignement supérieur, associé
à la recherche, ne doit donc pas se désintéresser
de l'avenir professionnel des étudiants qu'il forme.
Il ne s'agit certes pas de tomber dans un utilitarisme à
courte vue (par exemple, il est nécessaire de préserver
les disciplines rares, même si elles offrent peu de débouchés),
mais c'est une grave faute contre la nation et contre les intéressés
que de laisser s'engouffrer des cohortes d'étudiants
dans des formations de toute évidence sans issue. |
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Les principes sont simples et quasi évidents, mais
en même temps très opposés à un certain "
air du temps ". Heureusement, certains souffles délétères
sont en train de s'inverser. Nos élus contribueront de toutes leurs
forces à cette évolution encourageante.
Le 26 novembre 2002, votez
et faites voter pour la liste UNI - Avenir ESR-CGC.
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Union nationale
Inter-universitaire
8, rue de Musset
75016 PARIS |
AVENIR ESR-CGC
63, rue du Rocher 75008
PARIS
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Election
au CNESER - 26 novembre 2002 - Enseignants collège B
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Liste
présentée par : |
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l'Union
nationale inter-universitaire
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|
avec
la participation du syndicat
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Avenir
enseignement supérieur et recherche - CGC
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Espoir
et vigilance
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Le CNESER, à quoi bon ?
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Le devoir de vigilance
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Le CNESER a pour fonction de donner son avis sur
la politique gouvernementale en matière d'enseignement supérieur
et de recherche. Tous les textes officiels qui régissent
ce secteur lui sont soumis. De plus, il est tenu pour un indicateur
de représentativité des diverses forces qui s'exercent
dans son domaine. A ce double titre, aucun électeur ne saurait
se désintéresser du scrutin du 26 novembre.
Ce que nous présentons ici, ce n'est donc
pas un catalogue de revendications démagogiques, mais des
principes et des objectifs simples et cohérents, à
la fois rigoureux et réalistes, qui doivent servir de socle
pour la reconstruction d'un enseignement supérieur déboussolé
et livré au désordre par des réformes brouillonnes
et finalement néfastes.
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Cela dit, espoir ne signifie pas optimisme béat.
D'abord, nous ne saurions nous débarrasser hâtivement
et à la légère d'un réflexe invétéré
que résume bien l'adage populaire : chat échaudé
craint l'eau froide. Disons, par euphémisme, que la droite
au pouvoir est bien loin d'avoir toujours comblé nos attentes.
Dès lors, nous voulons sincèrement apporter notre
contribution à l'effort de redressement, mais pas sous la
forme d'un chèque en blanc : c'est aux actes que nous jugerons.
Et puis, si le ministre a donné des preuves
de sa lucidité et de son courage intellectuel, il doit aussi
prendre les moyens de sortir vainqueur du combat multiforme, acharné
et sans merci que ses adversaires (qui sont aussi les nôtres)
lui livreront à chaque pas. Le pouvoir politique ne peut
à lui seul agir sur tous les leviers. Il faut que, sur le
terrain, des forces bien implantées, expérimentées
et déterminées exercent leur action dans la bonne
direction.
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Un enjeu politique
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Une action constructive
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Bien entendu, il faudrait se cacher
derrière son petit doigt pour affecter de croire que l'action
d'un gouvernement s'exerce indépendamment de ses orientations
politiques. Pour notre part, nous nous sommes toujours situés
ouvertement en opposition avec la coalition socialo-écolo-communiste
qui était au pouvoir jusqu'au printemps dernier. Outre que
son idéologie, imprégnée de démagogie
égalitariste, est intrinsèquement incompatible avec
l'esprit d'excellence qui est le propre de l'enseignement supérieur,
la gauche est inéluctablement tenue en laisse par les forces
de pression qui constituent ses gros bataillons électoraux
et qui n'ont d'autre objectif et d'autre horizon que de conserver
leurs bastions en étouffant tout tentative de changement. Monsieur
Allègre, entre autres, en a fait l'amère expérience. |
Notre action s'inspire donc de deux
principes : volonté constuctive et vigilance. Elle s'exercera
pleinement au CNESER, qui est le lieu où se rencontrent non
seulement le pouvoir politique et les acteurs de la vie universitaire,
mais également des représentants des diverses activités
économiques. Il est en effet essentiel que l'université
ne se replie pas sur elle-même comme sur une sorte de ghetto
et qu'elle joue pleinement son rôle au coeur de la nation. C'est
pour manifester cet esprit d'ouverture, et parce que son action se
doit aujourd'hui d'être complémentaire de la démarche
syndicale, que l'UNI présente sa liste avec la participation
d'Avenir de l'enseignement supérieur et de la recherche, affilié
à la CGC, organisation dans laquelle se retrouvent tout naturellement
les cadres, et particulièrement les cadres supérieurs.
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Un espoir
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Aujourd'hui, la situation politique
a changé. Nous ne jouerons pas les pessimistes systématiques
et les grognards professionnels. Oui, il est vrai, nous pensons qu'il
n'est pas utopique de concevoir certains espoirs fondés sur
l'évolution favorable de l'opinion publique et sur les idées
clairement affirmées du ministre. Luc FERRY a, de longue date,
dénoncé l'esprit soixante-huitard comme étant
la racine essentielle des maux dont nous souffrons encore. |
L'UNI, présente au CNESER depuis
l'origine, a toujours suivi une ligne droite, de façon parfois
incommode, mais sans jamais transiger sur ses engagements. |
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Justice pour le collège B !
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Depuis longtemps déjà,
la confusion et le malaise règnent à propos de la définition
des fonctions assumées par les enseignants du collège
B et de la cohérence de leurs cursus. La réforme "
3-5-8 " offre une excellente occasion de mettre enfin cartes
sur table.
En effet, trop souvent, les réformes
universitaires se traduisent par une surcharge de travail administratif
assumée très largement par les maîtres de conférences
et les assistants.
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De même, le mandat 2002-2006 devra être
celui du règlement définitif de la question du statut
des assistants du supérieur.
Vous pouvez compter sur les élus de la
liste UNI - Avenir ESR - CGC pour défendre vraiment vos intérêts.
Si vous vous faites des illusions sur les syndicats de gauche sous
prétexte qu'ils sont dans l'opposition, vous serez immanquablement
déçus. Au fil du temps, ils sont devenus ultra-conservateurs.
Leur frilosité et leur immobilisme ne sont plus à
démontrer.
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Des enseignants taillables et corvéables
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Les candidats de la liste UNI
et Avenir ESR-CGC s'engagent
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Force est de constater qu'aujourd'hui, il devient impossible de
faire de la recherche durant l'année universitaire. Celle-ci
est en effet consacrée aux cours et aux corrections de copies,
auxquels il faut ajouter les surveillances d'examens, les délibérations
précédées du décachetage de centaines
de copies anonymes, leur classement par ordre alphabétique.
De plus, nombreux sont les enseignants du collège B qui s'investissent
dans les rouages administratifs de leur université. Or, la
participation aux conseils (CA, CEVU, CS) et aux diverses commissions
(commissions de spécialistes, de bibliothèque, des
statuts, etc
) n'est pas prise en compte, ou à peine,
dans l'avancement de la carrière.
Quant aux périodes de congés, qui pourraient être
théoriquement consacrées à des publications,
à préparer leur HDR, elles sont très souvent
mangées par la nécessité de réactualiser
les cours ou d'en préparer de nouveaux. La situation est
plus critique encore pour les assistants qui, en province, se dévouent
pour se charger au pied levé de cours qui leur sont enlevés
aussi rapidement qu'ils leur ont été attribués.
Par ailleurs, il arrive trop souvent, surtout en province, que
les professeurs ne fassent cours qu'en 2e et 3e cycles, laissant
aux enseignants de rang B la charge du premier cycle, avec les amphis
surchargés, le nombre pléthorique de copies à
corriger et les lourdes équipes de TD à organiser.
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Les élus de l'UNI n'ont pas pour habitude
de garder leur langue dans leur poche, même lorsqu'ils
soutiennent leur ministre. Au contraire, ils en attendent beaucoup
et ne sont pas hommes et femmes à se laisser facilement
décevoir. Vous pouvez être sûrs qu'au premier
rang de leurs préoccupations figure la fin du bénévolat
des maîtres de conférences et assistants. |
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Le collège B pris en tenaille
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Les enseignants du collège B se trouvent donc dans une situation
doublement paradoxale : d'une part, ils n'ont pas de temps pour
la recherche, alors que celle-ci constitue la condition sine qua
non d'une progression de carrière, d'autre part, la lourdeur
des tâches administratives est aujourd'hui incompatible avec
leur statut d'enseignants-chercheurs, pour lequel l'avancement des
carrières ne se fait en réalité qu'en fonction
des travaux.
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Les candidats de la liste UNI et Avenir ESR-CGC
proposent
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Dès lors, nous proposons de dédoubler le statut des
enseignants du collège B : à chacun de choisir, pour
un temps prédéterminé, s'il opte pour son statut
actuel, auquel cas il doit être déchargé de
toute tâche non pédagogique et voir son service allégé,
ou si, au contraire, il décide de bénéficier
d'un nouveau statut d'enseignant non chercheur qui impliquerait
des obligations administratives, avec des avantages financiers pour
compenser le sacrifice de carrière.
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Le
26 novembre 2002, votez et faites voter pour la liste UNI - Avenir
ESR-CGC.
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Union nationale
Inter-universitaire
8, rue de Musset
75016 PARIS |
AVENIR ESR-CGC
63, rue du Rocher
75008 PARIS
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