\documentclass[a4paper,12pt]{article} \usepackage[francais]{babel} %\usepackage{french} \usepackage[T1]{fontenc} \usepackage[latin1]{inputenc} \usepackage[french]{minitoc} % Petite table des matières en annexe \usepackage{fancyhdr} % En tête et pieds de page personnalisés \usepackage{frbib}%biblio en francais %\usepackage{fnpara} % Notes de bas de page sur une ligne ne fonctionne pas avec doublespace %\usepackage{xr} % Permet d'utiliser les references d'un autre document %\usepackage{doublespace} % interligne double \usepackage[french]{varioref} %\usepackage{multirow} \usepackage[dvips]{graphicx} %\setstretch{1.7} %interligne à 1,7 \setlength{\textwidth}{16cm} \setlength{\textheight}{23cm} \setlength{\hoffset}{-0,5cm} \setlength{\voffset}{-1cm} % \AutoSpaceBeforeFDP \bibliographystyle{frplain} %\bibliographystyle{funsrt} %\bibliography{rapport} %\externaldocument{tablo} %%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%% TITRE %%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%% \title{Le Castor \\ Sa vie, ses m\oe urs \thanks{Le rapport définitif sur la question}} \author{NemOlivier Guéry} \pagestyle{fancy} \begin{document} \maketitle \setcounter{tocdepth}{3} \thispagestyle{empty} \tableofcontents %%%%%%%%%%%%%%%%%%%%% TEXT %%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%%5 \section{Présentation générale} Le castor est un rongeur, il appartient au sous-ordre des simplicidentés, groupe des sciuromorphes, famille des castoridés. On distingue deux espèces : \textit{Castor fiber} ou castor commun euro-asiatique et \textit{Castor canadensis} ou castor canadien (qui, lui même, compte quelques sous espèces, mais on ne va pas s'attarder la dessus c'est déjà assez lourd comme ça). Le caractère des deux espèces ne diffère pas beaucoup et leur mode de vie et de travail sont pratiquement identiques (de toute façon d'ici a ce qu'il y ait une famille de castor dans le jardin de la liberté vous aurez le temps de vous renseigner). Le castor est une assez grosse bête il fait, en effet, presque un mètre de long et sa queue peut faire jusqu'à : $$ \sqrt[3]{\frac{poids\ d'une\ silicone\ \times\ distance\ de\ la\ terre\ a\ la\ lune}{nombre\ d'or²}+x} $$ $x$ étant ici, comme chacun sait, l'age du capitaine du bateau de Bastien. Bon, en gros pour ne pas vous fatiguer, on va dire que ça fait 30 cm. D'ailleurs parlons en de cette fameuse queue. \subsection{La queue du castor} Cette queue est ...(roulement de tambour)... plate !! (oui, bien ma petite Marie). A cet état des choses, plusieurs hypothèses demeurent, et je vais en exposer quelques unes. Commençons par la plus loufoque, parce qu'on a beau être des scientifiques, on peut bien rire un peu. \subsubsection{Le gouvernail} Une des théorie les plus farfelue que l'on ait entendue est donc bien celle du gouvernail. C'est un savant a l'air un peu louche qui a, le premier, exprimé cette idée que le castor se servait de sa queue comme d'un gouvernail pour se diriger lors de ses déplacements aquatiques. Bien entendue cette théorie est totalement fausse puisque tout le monde sait bien, hum, ... c'est pas vrai (j'aime bien les arguments implacables comme ça). Juste pour rire, le même fou ose affirmer que cette queue lui servirait aussi, lors de ses travaux de construction. Et alors là, je m'outre, c'est une honte d'oser affirmer que la queue du castor est ainsi, juste pour servir de truelle, et tout ça parce qu'un pauvre type est reste acroupis dans la boue, à se faire bouffer par les moustiques, pendant des mois. Je vous le demande, où va le monde ? \subsubsection{Les dérives sexuelles du castor} Entrons maintenant dans la partie la plus rationnelle de l'explication du mystère de cette fameuse queue plate. En effet, si les castors ont la queue plate, c'est tout simplement à cause de leur m\oe urs tout à fait particulières avec les canards. Il est en effet très intéressant de noter que la forme de la queue du castor correspond exactement à celle du bec de canard. Mes chers confrères n'ayons pas peur des mots, nous sommes des scientifiques après tout. OUI, les castor se font bel et bien sucer par les canards. Sinon, comment expliquer (et c'est la, il est vrai une théorie toute personnelle, mais qui est tellement évidente que nul ne saurait la contester), comment expliquer, donc, l'existence de l'ornithorynque ?? Hein ? Ça vous laisse sans voix ça, avouez-le. Là encore deux théories s'affrontent. La première opte pour un croisement entre un canard et un castor ayant voulu expérimenter plus que la simple <> et ayant mis au monde cet animal fabuleux qu'est l'ornithorynque. La seconde qui à ma préférence va plutôt dans le sens d'une modification génétique des castor qui, en ayant assez d'être dépendant des canards lors de leur recherche du plaisir ont fini par adapter leur morphologie pour qu'elle rejoigne leur plaisir. Je vous entend déjà dire qu'il aurait aussi bien pu s'arranger sans le bec de canard mais, là ça aurait fait une queue de ragondin et les ornithorinques n'auraient pas existé alors, s'il vous plais M\textsuperscript{r} Belo, arrêtez de raconter n'importe quoi pour faire l'intéressant et cessez d'embêter votre voisine. En plus, les dents de castor sont très coupantes, et il se serait fait très mal , le pauvre (sinon, ils n'aurait jamais apellé les canards; pensez donc). \subsection{Le castor, ses dents, la vérité enfin révélée} Vous avez vu la belle transition de la mort, vous ne l'avez pas sentie arriver celle là, hein ? Comme dit précédemment, les castors sont des rongeurs et, à ce titre, ils rongent ! Ils rongent, ils rongent, mais, allez-vous me dire, ça ne s'use pas trop, ces pauvres petites quenottes ? Hé bien, si. Et, pour que ses incisives restent très coupantes, elles poussent tout au long de sa vie. Comme ça, même si elles s'usent ou qu'il mange trop de bonbons Haribo\textsuperscript{\textregistered}, il n'y a pas de problèmes, elles sont toujours l'outil parfaitement aiguisé que nous connaissons aux rongeurs (bon, parfois, un petit coup de meule, pour refaire le fil mais, vraiment, pas grand chose). Que rongent-ils ? Un peu de tout, en fait, en fonction de leur bon plaisir. Mais comme ils vivent dans la nature ils ne trouvent que de pauvres morceaux de bois et comme ça les agace beaucoup, ils se vengent dessus. Ils passent donc leur temps à s'énerver contre de pauvres petits arbres inoffensifs (parce qu'en plus ils s'en prennent au plus petit, hé oui, c'est bien triste la loi de la jungle ... Marie je conçoit fort bien que tu sois solidaire mais si tu continues à pleurer il va falloir que tu sortes). Ils se nourrissent de l'écorce et utilisent les troncs pour leurs constructions. La recette la plus couramment utilisée est l'écorce à la bologanaise que les enfants dégustent le soir en rentrant de l'école (ils sont tous en archi, ils n'ont pas le choix il n'y'a rien d'autre a faire quand on est un castor). Bon ben voilà, fin de la présentation générale et c'est déjà pas mal, moi je trouve personnellement, et vu ce que je suis payé pour faire un cours à une bande d'ingrats comme vous, je ne vois pas pourquoi je me foulerais beaucoup plus. \section{Travail et sexe, la dure vie d'un castor} Le castor habite près des rivières où il passe ses journée a chasser, draguer les castorette, construire des barrages et fuir les Castors Juniors et onc' Picsous qui font rien qu'a venir le déranger pendant qu'il drague la plus sexy de toutes les castorette. \subsection{Le travail} Le castor est un grand constructeur. Il fabrique trois grand type d'édifices : \begin{itemize} \item des barrages ; \item des huttes ; \item des tunnels. \end{itemize} Il fabrique des barrage sur les rivières pour mettre a l'abri son habitation et maintenir le niveau d'eau dans sa piscine découverte. Ce sont de grands édifices qui peuvent retenir de grandes quantité d'eau (on notera que certains de ces barrages sont devenus célèbres : Le barrage de Serre-Ponçon, le barrage de Song Loulou (au Cameroun), sans parler du barrage contre le pacifique qui, lui, construit par une certaine Marguerite n'a jamais tenu le coup). Les tunnels, tel une bat-cave, lui permettent d'entrer et de sortir de son habitation en toute quiétude, il évite ainsi les embouteillages du dimanche soir sur le periph, lors des retours de week-end prolongés. Je vous signale au passage que le tunnel du Mont Blanc, contrairement au tunnel sous la manche, n'est pas le fait de nos amis les castor mais bel et bien celui des taupes. La catastrophe survenu il y a peu dans ce tunnel nous montre bien à quel point il est important de faire appel à des professionnels lors de la constructions de tels édifice et comme les taupes sont fourbes dès qu'il s'agit de gagner quelques francs. Je vous signale, également, que les castor, poussé par une envie de modernité, mais, aussi, par leur grande vanité et le désir immense de montrer au monde leurs capacités de bâtisseurs. Les castor, donc, ce sont une fois essayé à la construction d'un pont, dans un petit coin paumé du Sud-est asiatique, sur une charmante rivière nommée le Kwaï. Ils s'était dit que, pour un essai, personne ne viendrait les gonfler dans un coin tellement reculé du monde que même Nicolas Hulot n'a pas le courage d'aller se faire bouffer le cul par les moustiques locaux. Ben ça a raté, encore une fois, d'ex membres de la tribu des castor junior sont encore venu tout foutre par terre... Ils ont tout fait petter et en plus ils passaient leur temps a chanter une connerie, qui fesait quelquechose du style : \vspace{1em} \begin{lilypond} \include "english.ly" \include "paper16.ly" \score { \notes \transpose c'{ \relative c' { \time 4/4; \key a \major ; % \tempo 4 = 180; e8 cs2 cs8( d )e cs'4 cs4 a2 e8 cs2 cs8 d cs e4 e d2 d8 b2 fs'8 gs fs a e2 e8 d cs [b fs'] r8 a, [gs e'] r8 e a,1 \bar"||"; } } \paper { linewidth = 16.0 \cm; } } \end{lilypond} {\it {\small Retranscription d'après les souvenirs accoustiques d'un rescapé de cette épopée castorienne}} \vspace{1em} Mais nous y reviendrons plus tard. Pour la construction de tous ces édifices, le castor n'utilise que des matériaux trouvés sur place (cela lui permet de réduire les coûts sur les matières premières et de faire travailler les populations locales, diminuant du même coup le chômage dans la dite région, vraiment il est trop fort, ce castor). Les deux matières premières sont donc le bois et la terre. Pour le bois, comme mentionné plus haut, le castor dispose d'un redoutable équipement : ses dents. Mais attention, ne nous y trompons pas, contrairement a ce qui est affirmé dans \textit{Yakari le petit indien}, les castors n'utilisent pas leurs formidables facultés de travail du bois pour faire des sculptures. Ce sont en effet des travailleurs acharnés qui ne vont pas aller perdre leurs temps dans la réalisation d'\oe uvres futiles, et de mauvais goût. Tout juste font ils quelques menues amulettes qu'ils marchandent à des prix exorbitants aux touriste de passage. La terre, ils la trouvent partout, ils adorent la mélanger à l'eau, ça fait de la gadoue, c'est vraiment dégueulasse, après ils en foutent partout dans la maison (parce qu'ils ne se lavent pas toujours les mains avant de passer à table, les porcs) et qui c'est qui nettoie ??? C'est bobonne, qui, elle, n'utilise la boue que pour se faire des masques de beauté, et alors ça, ça ne fonctionne pas du tout. \subsection{La vie sexuelle du castor} Oui, Oui, jeune Belo, on y arrive enfin, cessedonc de baver sur ta voisine. C'est un point bien difficile car, le castor, animal chaleureux, et assez sympathique la plus part du temps, devient une vraie catastrophe lorsque la saison des amours approche. Le rite amoureux du castor mâle est à lui seule un immense sujet tant ces petites bêtes ont de l'imagination pour ce qui est de la drague. Il faut dire que la femelle est très difficile Je vous propose donc de commencer par un rapide exposé des différences entre les deux sexes. Honneur aux dames nous commenceront, donc par la castorette, aussi appelée Pamella au moment des amours (ce qui inspira M\textsuperscript{me} Anderson, grande animatrice de castor, quand elle vit comme sa fille était con et niaise). \subsubsection{La Pamella (ou \textit{castorette} en latin)} La castorette se distingue essentiellement du castor par la forme du maillot de bain rouge qu'elle met pour aller se baigner et qui contient difficilement son opulente poitrine lorsqu'elle court au ralentit sur la plage. Ce maillot est un <> alors que le castor se contente d'un simple moule-bite, rouge, lui aussi. Durant la journée, elle se ballade sur les bords de la rivière, veille à l'éducation des jeunes, assiste parfois les mâles lors des travaux sur les chantiers. La castorette aime les mélopées niaises de son Pascal d'amour (autre nom donné au castor mâle, d'où le nom que madame Obispo donna à son fils, espérant qu'il deviendrait un grand castor, heu... Non, un grand chanteur, pardon, je me mélange un peu entre toutes ces petites bêtes à fourrure et aux neurones atrophiés). \subsubsection{Le Pascal (ou \textit{castorus cantores pouritus} en latin toujours)} Hé oui, vous l'avez bien compris, pour plaire à sa belle, le castor ... chante. Lorsque vient la saison des amours (et fort heureusement pour les autres habitants de la forêt elle ne dure que trois semaineavant le printemps), le castor utilise son généreux organe pour séduire sa belle. Il passe ses journées, debout sur la rive à chanter des chansons nulles dans lesquelles il vante le physique de la belle (vous savez bien, les yeux comme des papillons, le sourire d'un ange, etc...). Les mélodi sont plates et sans intérêt et je vous recommande d'écouter les vieux albums de Francis Lalanne (mais les nouveaux conviennent aussi) pour avoir une idée... Il n'empêche que la dame, là où tout être vivant normalement constitué subit un pénible martyr, est charmée par le sieur (à moins que ce ne soit juste le maillot de bain, on est jamais sûr dans tout type de processus amoureux). Le castor est un vieux macho pourris. Lorsqu'il rentre du travail, le soir, il aime à se perlasse devant la télé, regarder le foot en buvant une boisson à base de boulot fermenté qui ne serait pas sans déplaire à notre amis Belo qui commence à ronfler près de son radiateur. \subsubsection{Le Kama Sutra du Castor...} Ha, le vaste sujet... En fait pas si vaste, car passé les points interressants liés à la queue et qui ne sont possibles qu'en présence d'un canard ou d'un ornithorinque, cette fichue queue, n'est pas trés pratique. Oh, je vois déjà les acrobates, au fond, imaginer toutes sortes de positions, mais notre ami poilu manque cruellement d'imagination. Il faut donc que le mâle, épuisé d'avoir chanté des chansons crétines pendant deux ou trois jours (ben oui, elle, elle trouve ça romantique, alors elle fait durer...) arrive à se dépétrer tant bien que mal de cette apendice caudal, qui en plus, en comparaison avec son ridicule petit sexe, le fait passer pour un crétin. Il se dépèche donc de faire ce que lui dicte la nature, le voila qui gache tout en quelques secondes. Après quoi, il va boire un coup, fumer une cigarette et raconter ses exploits au copains, qui hoche la tête en grands experts... Par contre, pour ce qui est de la performance, tout va pour le mieux, car, les pheromones aidant, c'est bien souvent que la femelle se retouve pleine et que, deux mois (ou bien c'est trois, je ne sait plus bien) viennent au monde les petits castoraux (?). \subsection{Le petit castorau} Que dire du bébé castor ? Immédiatement après la naissance, rien. Il ressemble à un residu de fausse couche issue du croisement d'un hipopotame et d'un ver-de-terre. Il est tout rose, plissé, sans dents, sans poils, la queue toute flasque, les yeux globuleux, enfin rien du grand athlète qu'il deviendra en quelques mois. Il passe ses journées à boire gouluement le lait de sa mère, bien que de plus en plus, les femelles utilisent du lait en poudre c'est plus facile à utiliser et ça évite les vergetures. Toujours est-il qu'avec un tel régime, le petit va rapidement prendre du poid et, enfin, sortir de la hutte. Ah je ne vous l'avais pas dit ? En fait, le petit est tellement laid que la castorette préfère le garder cloitré, pour éviter qu'il ne fasse peur à tous le quartier et qu'il fasse honte à toute sa famille. Comme dit précédement, les castors vont tous en école d'archi, c'est chiant et en plus ils en apprennent beaucoup plus sur le tas (de boue !!!) avec leurs parents, mais c'est comme ça, pas le choix. A cette règle une exeption, il y a de cela plus de 25 ans, une brebie galeuse, portant l'etrange sobriquet de Belonoschkin (encore un étranger !). Ce jeune gaillard passait son temps à lancer de petites boules d'argile en l'air en disant qu'il trouvait ça beau... Un maniaco-dépressif, à n'en pas douter. Il se réunissait avec quelques jeunes qu'il avait embrigadé, et, ensemble faisait la fête, jouait à des jeux bizaroides, fumait les herbes que leur ailleux avaient ramené de la riviere Kwaï. Fort heureusement , il a disparu un beau jour dans un grand camion blanc pour aller voir le monde... Bon vent. Les études sont de courtes durée, et les jeunes, rapidement devenus adultes partent sur les chantiers aider leurs ainés au dur labeur de la construction. \section{Les loisirs du castor} Vous dites peut ètre, a ce point de l'exposé, que la vie de castor n'est pas bien marante, mais ce serait vous tromper car, en fait les castors ont quelques distractions. \subsection{La quette de la nouriture} Ben, oui, enfin, c'est bien gentil de passer ces journée, a couper du bois, a costruire des huttes, des barrages, mais ça creuse ! Alors qu'est ce que ça mange, un castor ? En fait \section{Conclusion} C'est donc la fin de notre exposé du jour sur la vie passionnante du castor. J'espère que vous aurez appris de nombreuses choses et que ce rapide exposé aura contribué a rétablir l'exacte vérité sur les beauté de la nature. Je tiens a remercier ma maman (elle va être bien contente), Francis Lalane (pour les références musicales des mélopées castoriennes), la tour Eiffel pour l'architecture, la mairie de Paris pour mon HLM, et tous les spectateurs sans qui je n'aurait jamais eu de César, MERCI !! M\textsuperscript{r} Belo, comme d'habitude vous avez été insupportable pendant tout l'exposé, et donc, comme punition, vous me ferez un dessin d'une famille castor tel que vous l'avez compris au vue du dit exposé (merci de ne pas représenter de canard, c'est indécent) \vspace{3em} La semaine prochaine nous étudierons un étrange mammifère marin, mal à l'aise dans l'eau (il préfère les croisière en bateau), habitant les lointaines contrées sauvages de l'occident marlychoi, j'ai nommé : \begin{center} Le Bastien Cousseau à queue de cheval \end{center} \vspace{2cm} \begin{center} \rule{\textwidth}{0.1mm} \end{center} \bibliography{biblio} \addcontentsline{toc}{section}{\numberline{}Bibliographie\hfill} \begin{center} \rule{\textwidth}{0.1mm} \end{center} \newpage \begin{center} \appendix{\LARGE{\textbf{Annexes}}} \end{center} \section{Les barrages} Les barrages sont des ouvrages d'art faits pour retenir les eaux d'une rivière. Dans le cas d'un complexe hydroélectrique, le rôle du barrage est non seulement d'accumuler une réserve d'eau, mais aussi de créer une chute dans le but d'actionner les turbines d'une centrale. S'il existe autant de types de barrages qu'il y a de situations topographiques, ceux-ci peuvent néanmoins se diviser en deux grandes catégories : les barrages en remblai (faits de matériaux meubles) et les barrages en béton. Les barrages en remblai La première catégorie se subdivise en barrages en terre, barrages en enrochements et barrages mixtes. On utilise surtout ce genre de barrages lorsque la roche en place n'a pas les qualités requises pour supporter un ouvrage en béton ou lorsqu'il serait trop onéreux d'enlever les couches de matériaux qui recouvrent la roche. Le barrage en terre est constitué soit d'un massif de terre homogène, soit de deux remblais perméables (amont et aval), appelés recharges, qui encadrent un noyau imperméable vertical et qui assurent par leur masse la stabilité de l'ensemble sous la poussée de l'eau. Dans le premier cas, on parle d'un barrage homogène et dans le second, d'un barrage à zones. \begin{figure}[h!] \begin{center} \includegraphics[height=2cm,angle=0]{qa_barrage1.ps} \end{center} \end{figure} \begin{figure}[h!] \begin{center} \includegraphics[height=2cm,angle=0]{qa_barrage2.ps} \end{center} \end{figure} Le barrage en enrochements n'est en fait qu'un gros tas d'éléments rocheux dont on assure l'étanchéité par un organe placé soit dans le remblai de pierres - on parle d'un écran -, soit sur le parement amont - il s'agit alors d'un masque (barrage principal aux Outardes-2). \begin{figure}[h!] \begin{center} \includegraphics[height=2cm,angle=0]{qa_barrage3.ps} \end{center} \end{figure} Enfin le barrage mixte comporte des recharges en enrochements au centre desquelles se trouve un noyau vertical ou incliné constitué de terre imperméable (Manic-3). Les barrages en béton Les barrages en béton regroupent les barrages-poids, les barrages à voûtes (unique ou multiples) et les barrages à contreforts ainsi que les variantes de ces ouvrages (le barrage à contreforts à voûtes multiples, par exemple). Le barrage-poids prend le plus souvent la forme d'un gros mur implanté à travers une vallée suivant un axe rectiligne ou incurvé à très grand rayon (Outardes-3). À chaque niveau, son épaisseur d'une rive à l'autre est constante. Il résiste à la poussée de l'eau par sa masse qui l'empêche de basculer ou de déraper. Dans certains cas, une partie du barrage est évidée (Manic-2). \begin{figure}[h!] \begin{center} \includegraphics[height=5cm,angle=0]{qa_barrage_voutes.ps} \end{center} \end{figure} Les barrages-voûtes utilisent l'effet de voûte pour reporter sur les rives les forces exercées par l'eau retenue. Ils sont constitués d'une coque dont la convexité est tournée vers l'amont. Lorsque la vallée est très large, elle doit être barrée par plusieurs voûtes, à condition qu'on puisse leur ménager des points d'appui autres que les rives. Il s'agira d'éléments porteurs en béton appelés contreforts. Ainsi le barrage à voûtes multiples (Manic-5) peut être considéré comme une variante du barrage à contreforts. \begin{figure}[h!] \begin{center} \includegraphics[height=5cm,angle=0]{qa_barrage_contreforts.ps} \end{center} \end{figure} Les barrages à contreforts reportent l'effet de la poussée de l'eau sur le sol par l'intermédiaire de contreforts, de profil triangulaire, sur lesquels reposent, en amont, des éléments en béton. Notre exposé ne représente qu'un tour d'horizon sommaire des grandes catégories de barrages. Sans être exhaustif, il permettra néanmoins au lecteur de repérer les distinctions fondamentales entre les divers types de barrages. \section{La cuisine} \subsection{Le confit de castor} Pour réussir votre confit, il vous faut : \begin{itemize} \item Un castor de 20 livres ayant vécu ; \item Un Gilette Sensor pour le peler ; \item Un grand bocal pour mettre tout ca. \end{itemize} Mettez votre grand bocal à la sortie d'une hutte, avec un Playboy au fond : le castor est lubrique ! Refermez le rapidement pendant la période d'extase. Vous tenez votre castor. Enduisez le soigneusement d'huile d'olive, qui a le double avantage sur le savon à barbe de parfumer le castor et de lui faire mal en le rasant. Rasez-le. Si la peau part avec, c'est que vous avez le coup de main. Le castor doit cependant rester vivant. Patience. Brisez lui les dents de devant au raz des gencives, et arrachez lui délicatement la queue. Faites-le bouillir doucement dans son huile (de castor) pendant une heure ou deux suivant l'age de la bête. Votre confit de castor est prêt et fera la joie de tous les gourmets ! \subsection{Le beignet de queue de castor a la mayonnaise} C'est très facile a préparer : Prenez un castor, trempez sa queue, que vous aurez pris le soin de raser ou d'épiler avant, dans une pâte a crêpes, puis jetez le tout dans l'huile bouillante. Le castor en se débâtant, au début du moins, créé de jolis dessins avec la pâte qui se solidifie rapidement dans l'huile. Sortez-le quand il ne bouge plus, c'est prêt ! Présentez dans un plat agrémente de salade verte, cornichons, olives, sans oublier l'essentiel : la mayonnaise. Car le beignet de queue de castor a la mayonnaise sans mayonnaise, c'est bon, mais avec de la mayonnaise c'est bien meilleur ! Bon appétit ! \subsection{Castor Melba} Prendre un castor frais, le plumer. Arracher la queue (Ça vous servira pour la déco), démonter la truffe. Une fois le castor plumé, le hacher menu. Mettre le résultat au congélateur, patienter quelques heures. Passer le tout au mixer (vitesse 9) Prendre un coupe à Pèche Melba, déposer délicatement la truffe au fond. Napper avec la sauce obtenue précédemment. Placer la queue au dessus. C'est prêt !!! \end{document}