C’est notamment ici, me semble-t-il, qu’une qualité pour la notation classique de la musique devient plutôt un défaut pour le grégorien :
autant les partitions classiques sont souvent “indépendantes”, autant les partitions grégoriennes sont plus généralement intégrées à des ouvrages
d’ensemble. Du coup, la dépendance de Gregorio à l’égard de LaTeX me semble plutôt un point positif. La difficulté d’intégrer le code LilyPond à
LaTeX, par exemple pour les carnets de chants ou les cours de musique, a obligé à développer des outils tels que lilypond-book ou lyluatex.
De même, la syntaxe relativement moins élaborée de Gregorio n’est pas un problème pour le grégorien, celui-ci ayant de toute manière une
notation moins complexe que la notation classique.
Encore une fois, tout ceci n’est absolument pas une critique de ma part à l’égard de LilyPond ; il me semble simplement que, dans des ouvrages
de quelque importance incluant des partitions en notation classique et en notation grégorienne, l’idéal est le fonctionnement “à la Unix” : un outil
pour chaque chose, qui la fait le mieux possible (ici Lilypond pour la notation classique, Gregorio pour le grégorien et LaTeX pour le texte et la
mise en page). Il me semble d’ailleurs (je ne voudrais pas m’avancer outre mesure) que c’est ainsi que fonctionne le Père Springuel, précédemment
cité.