Le 26 février 2009 15:47, SR Infosystèmes
<address@hidden> a écrit :
Simon a écrit :
Cyrille de Lambert a écrit :
Mon idée n'était pas de de faire ça par l'association car nous n'avons
pas encore de compte en banque.
Mais je suis prêt, personnellement, à faire une démarche collective
avec d'autres adhérents ou futurs adhérents.
Par exemple, je peux mettre X€ dans cette démarche.
Bonjour !
Mon expérience des salons (Milipol pour des systèmes radio chiffrés et Sircom pour des systèmes de communications HF), c'est que c'est très cher pour un rendu plus ou moins probant. Dès fois, on est obligé, c'est de la com "institutionnelle", les clients ne comprendraient l'absence de l'entreprise, qui pourrait être mal interprétée.
Si l'on est "obligé" (sic) de faire un salon, le plus important est le rapport qualité/prix : il y a des allées et des emplacements qui marchent (proximité de la buvette (sic), allée dans le sens de déplacement intuitif du badaud, etc...) et d'autres qui ne valent rien (bon, le salon linux n'est pas grand, donc c'est pas trop un problème).
Enfin, un salon, ça se prépare "grave". Comme c'est très cher et très prenant, il faut s'assurer un max de rendement. Créer le look du stand (faut se différencier) mais dans l'esprit du message que l'on veut faire passer.
Un stand de yaourts ou de bizounours (rien contre ces bêtes là, un stand de jouets est plus dur à concevoir qu'un stand de machines agricoles) ne s'agence pas comme un stand d'armes militaires (pour info, un stand d'armes sans une blonde à forte poitrine avec un décolleté jusqu'au nombril n'est pas *du tout* un stand d'armes sérieux).
Quel est donc le message 'subliminal' à faire passer quand un badaud regarde le stand Dolibarr ? Sérieux ? Simplicité ? Portabilité ?, moi je pencherai pour "Simplicité", donc un stand sobre et classe par le choix de couleurs assez gaies mais pas trop pétantes pour être reposantes. Avec une charte graphique pour les banderoles, les posters, etc...
Enfin, il faut du matériel de promotion (prospectus), des tableaux synoptiques, des écrans, des PC, et que ça marche pour les démos... Avec des gus pour faire tourner le tout (2 au moins, pour assurer les coups de bourre et 1 des 2 qui fait "l'apache" en vadrouille-promo quand ça se relâche). Mais 3 reste l'idéal (pause bouffe / pipi / blabla connaissances / etc...), 3, c'est le top.
Et le plus important, le plus important de tout : TOUJOURS récupérer les coordonnées de toute personne qui s'est arrêtée au stand et avec qui on a échangé sur Dolibarr.
Un salon, à la base, c'est pour échanger, donc pour récupérer des noms et des téléphones.
Donc : pas de doc à portée de paluche. C'est la règle de base ! Les docs et prospectus sont *TRES* visibles *MAIS* inaccessibles à la petite mano baladeuse.
Guetter le regard, aguicher par "vous voulez une doc ?" l'autre réponds forcément "oui" et embrayer sur "vous recherchez une gestion commerciale ?" et bla et bla et bla bla et vous lui demandez ses coordonnées les prospectus déjà en main. Vous aurez préparé un petit formulaire prêt à remplir, etc, et ça roule...
Y'a des commerciaux qui ont blablaté avec 300 personnes sur le stand, qui ont écoulé leurs 5000 prospectus et qui repartent avec... 20 coordonnées... Ces mecs là, au minimum, c'est le pilori (en plein soleil) :) Car les "Publivores" ont pillé leur stock de prospectus, mais tout finira dans la cheminée... Et concrètement : rien !
Et... et après le salon, c'est pas fini. Il va falloir exploiter toutes ces coordonnées au maximum dans les 10 jours (tant que c'est chaud, les oreilles sont ouvertes, bénéficier de l'effet du salon, etc...)
Un salon d'une semaine, c'est une semaine (voire 2) à fond avant, une semaine à fond pendant, une semaine (voire 2) à fond après. Et on arrive ou on dépasse le mois.
Bon, c'est pas pour vous décourager, c'est juste pour communiquer l'expérience.
Un salon bien préparé et bien géré après peut être un bon tremplin et un nid à idées !!! Sans compter que ça remotive les troupes et que ça fait du bien de se confronter aux collègues (on ne dira pas concurrents dans ce contexte :).
Si vous n'avez pas le temps de bien préparer tout ça : faites les apaches, les organisateurs n'aiment pas, mais c'est pas grave.
De la doc par ramettes (en A5, c'est 2 fois moins lourd), des portables sur des coins de table, organiser l'aspect "informel", le coté "after" / "off" / "confidentiel" On avait fait ça avec une mini-table pliante (un carton étroit et haut qu'on a laissé sur place ensuite) pour le portable et ne jamais rester plus de 10 minutes au même endroit (le but n'est pas de blablater pendant des heures avec les mêmes mecs) ! Dans le cas de Linux expo, prévoir au moins 2000 (ça part très vite) petites cartes de visite "Dolibarr" avec l'adresse du site, etc, et en laisser traîner partout...
J'ai pas des moyens importants, surtout avec l'année 2008, mais quoique vous fassiez, et en dehors de ma cotisation à l'asso qui sera du même ordre, je peut mettre 100 EUR HT pour votre initiative (faudra juste voir pour la justification comptable, la compta, c'est chiant)...
Autrement, j'ai commencé à prendre contact avec des journalistes. Nous
communiquerons même si nous n'avons pas de stand ou autre tribune
officielle.
Le plus important, c'est que Dolibarr soit connu et le plus présent possible sur le net (imho).
Une pige dans Linux Mag ou Linux Pratique vaut-il le salon ? Pas sûr, mais peut être...
Sans compter qu'il manque toujours une doc utilisateur. Et ça, malgré le fait que Dolibarr, avec du recul, n'a pas besoin de doc utilisateur (mais il faut l'avoir utilisé pour le comprendre, donc ça peut faire peur).
C'est d'ailleurs très rare de trouver des softs si bien conçus qu'il est inutile d'ouvrir le manuel, preuve de la qualité "en profondeur" de Dolibarr. D'autant plus que l'aspect "austère" de Dolibarr pourrait faire croire que la chose n'est pas aimable à utiliser.
Alors il faut utiliser nos faiblesses pour en faire une force.
C'est ce genre de truc qu'il faut mettre en avant : "Dolibarr : si intuitif qu'un manuel est inutile", "Dolibarr : en standard, tout est plus simple", "Dolibarr s'installe en trois clics sous windows et linux". "Mise à jour Dolibarr ? automatic en 1 clic !" Bon, c'est des conneries, à vous de trouver mieux :))
Genre "Dolibarr a changé ma vie". C'est tellement con que ça marche (faut illustrer ensuite, sinon, c'est comme le soufflé, ça retombe).
Pour ma part, Dolibarr a réellement changé ma vie professionnelle rien que sur un truc tout bête : installé sur une debian dans un placard de la cuisine, avec un accès HTTPS et je facture directement les clients chez eux (au cul du camion, donc - pour les petites interventions, celles qui sont chiantes à traiter administrativement).
Et je leur fait le coup du "vous me réglez maintenant, j'encaisse à l'écran et je vous imprime une facture acquittée". Ca marche, et en plus, j'ai bouffé l'encre de leur imprimante (je leur fait remarquer et ça les fait marrer en plus, car ils n'ont jamais vu un truc pareil !).
Donc Dolibarr a changé ma vie en me faisant gagner un temps fou.
CQFD. (*)
Des exemples comme ça, on peut en trouver plein d'autres avec Dolibarr.
Et vous, en quoi Dolibarr a changé votre vie ? ;)
Pour paraphraser Kha : J'utilise Dolibarr parce que ça marche, ca marche toujours et ça marche toujours de la même manière.
Allez donc faire ça avec "SAGE-CIEL-EBP-ETC" ou OpenERP... Sur ce truc là, pour faire un masque de facture correct, faut passer une journée avec un langage de description de page XML, bon intéressant, mais c'est pas le but. Et quand j'ai voulu faire une mise à jour de la base, plus rien ne marchait... Génial... Alors j'ai passé un an, par manque de temps, à faire mes factures avec OOo (le con, il n'a même pas honte de l'avouer). :()
Bien cordialement à tous,
Stéphane
(*)
En prime, ça marque les clients et ils se souviennent de moi ;) De plus, quand je passe dépanner à coups de pied un EBP dont la base est barrée (cet immonde pervasive SQL), je montre au client qu'il y autre chose dans la vie qu'EBP pour gérer son affaire ;)
Ca m'a permis de comprendre aussi pourquoi je coince à en placer : c'est par manque de temps à développer les imports métiers des fichiers tarifs fournisseurs... Si on avait un module d'import totalement paramétrable et aux modèles d'imports sauvegardables, je ferai un malheur. Faudrait que j'ai le temps...
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