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[Edu-fr] ["Michel Arnaud" <address@hidden>] (b) compte-rendu de la premi


From: Olivier Berger
Subject: [Edu-fr] ["Michel Arnaud" <address@hidden>] (b) compte-rendu de la première réunion du groupe AFNOR sur les architectures pour l'apprentissage en ligne en logiciels ouverts, le 17 mai dernier
Date: 10 Jun 2002 22:48:01 +0200
User-agent: Gnus/5.09 (Gnus v5.9.0) Emacs/21.2

Olivier Berger <address@hidden> writes:

> Salut.
> 
> J'ai assisté ce matin (avec quelques autres Apriliens, peut-être, que
> j'aurai reconnu ou non) à une la première réunion d'un groupe de
> travail AFNOR pour une plate-forme d'enseignement à distance en
> logiciels libres.
> 

Pour info, je vous forwarde le CR de la réunion, converti de Word vers
HTML...

================================

Bonjour,

Voici le compte-rendu de la première réunion du groupe AFNOR sur les 
architectures pour l'apprentissage à distance en logiciels ouverts qui a été 
approuvé par la Commission Nationale AFNOR sur les technologies pour 
l'éducation, la formation et l'apprentissage.

Vous serez informés de la prochaine réunion du groupe de travail qui devrait se 
tenir à l'AFNOR durant la première semaine de juillet.

Bien à vous,

Michel Arnaud
groupe AFNOR

Compte-rendu r��union de travail du groupe AFNOR  

sur la cr��ation de l'atelier au CEN sur les architectures d'apprentissage en ligne en logiciels libres


17 mai 2002



Pr��sents��:


J��rome Alet, univ. de Nice,

Sylvie Arbouy, AFNOR,

Jean-Pierre Archambault,

Michel Arnaud, CRIS SERIES,

Jean-Pierre Aulas, Educ. Nat.,

Jean-Fran��ois Auvergne, univ. de Nice,

Olivier Berger, APRIL,

Yolaine Bourda, Sup��lec,

Emmanuel Buzay, mairie de Nanterre et CRIS SERIES,

Denis Chermette, CEA Saclay,

Nicolas Chung, Educ. Nat.,

Claude Cimelli, IPR STI,

Cyril Duchamp, AEF,

Daniel Foret, univ. Toulouse 2,

Fran��oise Gazelle, univ. de Franche-Cont��,

Pascal Geeraert, univ. virtuelle Pays de Loire,

Xavier Jimenez, EuropaLearn, Alphabase,

Tanguy Larher, ATICA,

Eric Lazarides, IUT Marseille,

Philippe Le Borgne, EuropaLearn, Alphabase,

Eric Leclerc, univ. de Bourgogne,

Martin Lehman, OFES, Suisse,

Michel Leter, EduFrance,

Marie-Christine Monger, INT,

Jacques Perriault, CRIS SERIES

Yvan Peter, Trigone, univ. de Lille 1,

Luc-Olivier Pochon, IRDP/UNINE, Suisse,

Alain Sempteys, EducaWeb,

Mohamed Sidir, univ. de Picardie,

Afsa Zaoui, Gemme.



Cette r��union ��tait une premi��re pr��sentation du projet d'atelier au CEN et correspond �� l'��tape de l'��tude de faisabilit�� en vue de la constitution de cet atelier. En recueillant l'avis d'experts r��unis pour l'occasion, appartenant aussi bien aux institutions publiques qu'aux associations de d��veloppeurs de logiciels libres, l'objectif ��tait de formaliser l'approche du groupe fran��ais charg�� d'��laborer le ��business plan���� �� inclure dans le dossier de demande de cr��ation de l'atelier �� soumettre au CEN.


La r��union a port�� sur une s��rie de points qui sont r��unis dans ce compte-rendu sous forme de synth��ses provisoires r��sultant des expos��s et ��changes entre participants ayant abouti gr��ce �� une recherche syst��matique du consensus. Un plan d'action a pu ��galement ��tre ��labor��.


1) Contexte de la mise en place de l'atelier au CEN :


Jacques Perriault pr��sente les enjeux��du programme de travail du futur atelier CEN : face au protectionnisme des entreprises logicielles dominantes utilisant les normes pour mieux conqu��rir les march��s mondiaux (AICC, SCORM, etc..), il convient de garantir la libert��, l'ouverture des choix permettant aux d��veloppeurs de proposer leurs logiciels et aux usages de s'installer �� leur propre rythme. Pour ce faire, l'approche des normes ouvertes (sans brevet, code accessible gratuitement selon une licence d'exploitation �� pr��ciser), transparentes (faciles �� comprendre et �� impl��menter), flexibles (suivant les ��volutions des standards du march��) para��t une alternative tr��s int��ressante. Cette approche suppose de s��lectionner des logiciels bon march��, par cons��quent les plus utilis��s, et de travailler �� les rendre compatibles au travers de normes plancher.


Cette d��marche consiste �� identifier et prioriser les ��l��ments dont le manque de normalisation est le plus pr��judiciable �� l'interop��rabilit�� des plate-formes de e-learning, et de traiter ces obstacles un par un par une normalisation claire, transparente, s'appuyant sur des standards existants ou en cours d'��laboration et en les simplifiant. Cette approche modulaire favorisera les innovations de fond, les d��veloppements d'interfaces g��n��riques entre le syst��me de repr��sentation des connaissances de
l'apprenant d'une part, et celui de gestion des contenus d'autre part, de sorte que l'un et l'autre soient les plus ind��pendants possible. L'id��e d'��laborer des LOM europ��ennes qui seraient un sous-ensemble simplifi�� des LOM compl��tes est une piste �� creuser qui va dans le m��me sens.


L'UNESCO a exprim�� d��s le 17 janvier lors d'une r��union pr��paratoire, son int��r��t pour cette approche. Les communaut��s de d��veloppeurs en logiciels libres de 6 pays du Sud ont d'ores et d��j�� r��pondu favorablement �� la proposition de participation aux travaux de l'atelier CEN (Alg��rie, Maroc, Tunisie, S��n��gal, C��te d'Ivoire, Cameroun). D'autres se joindront. En Europe, la Suisse a envoy�� un participant officiel �� la r��union de ce jour.


L'Union europ��enne consid��re que les normes sont un des rares moyens de r��gulation de la mondialisation et s'int��resse �� l'approche choisie par l'atelier CEN. Deux aspects doivent ��tre pris en compte pour mieux r��pondre aux attentes de la Commission europ��enne��:��a) l'��largissement aux pays candidats de l'Europe de l'Est, avec les aspects d'��ducation et de formation professionnelle qui leur sont propres, b) la pr��f��rence collective qui fait que les pays membres r��agissent diff��remment lorsqu'il s'agit d'appliquer une directive communautaire par exemple.


Ces remarques permettent d'��largir le d��bat et de proposer la prise en compte des d��veloppements logiciels dans le cadre de cet atelier comme faisant partie du bien commun r��gional, concept respectant pr��cis��ment les diff��rences r��gionales ou locales, tout en affirmant la n��cessit�� de pr��server un contenu public, libre de droits, d'acc��s libre par cons��quent, r��pondant �� l'imp��ratif de l'��ducation et de la formation pour tous, permettant de n��gocier des tarifs pr��f��rentiels des co��ts de t��l��communications et des droits d'auteur. Au-del�� de la r��gion que constitue l'Europe, la Chine, l'Iran, l'Inde, en plus de l'Afrique et de l'Am��rique latine, ont exprim�� leur int��r��t pour un telle approche, oppos��e au concept de la globalisation lib��rale, o�� seul le facteur ��conomique est pris en consid��ration et appliqu�� �� la plan��te enti��re.


2) Cadrages relatifs au domaine �� couvrir par l'atelier CEN��: 

D��finitions de base��:


Quelques d��finitions de termes utilis��s dans ce document��sont n��cessaires:


Plate-forme��: ensemble int��gr�� d'outils pr��sent��s au travers d'une interface unique et offrant des fonctionnalit��s pr��-d��finies


Architecture��: sp��cifications techniques permettant de structurer les briques logicielles effectuant des fonctions d��termin��es dans un ensemble coh��rent


Environnement de travail��: palette d'outils rendus accessibles au travers d'un menu organis�� selon une approche fonctionnelle


Normes plancher��: elles permettent de d��finir quels sont les ��l��ments absolument n��cessaires
pour que deux plate-formes de e-learning diff��rentes soient interop��rables. Elles doivent ��galement permettre de s'inscrire dans une d��finition modulaire des plates-formes de e-learning.



Abandon de la seule r��f��rence �� un mod��le de plate-forme au profit de celui d'une architecture pour l'apprentissage en ligne ��:


Il convient d'abandonner la seule r��f��rence �� une plate-forme d'enseignement �� distance pour ce qui est des normes. En effet, l'orientation du march�� tend de plus en plus �� la mise �� disposition des ��tudiants, d'environnements de travail ��quip��s de divers outils de communication, de collaboration, de suivi p��dagogique. Par cons��quent, le travail de normalisation va porter sur la mise en synergie des diff��rents outils qui sont combin��s au gr�� des besoins des ��tudiants dans leurs processus d'acc��s au savoir en ligne. L'approche pr��conis��e de portail collaboratif favorise la flexibilit�� recherch��e dans l'offre de diff��rentes panoplies d'outils et se traduit par la proposition d'une architecture de r��f��rence pour des outils d'apprentissage en ligne.


Champ de l'action de normalisation��de l'atelier au CEN:


L'environnement d'apprentissage ��tant une combinaison d'outils de communication, de collaboration et de suivi p��dagogique, il s'agit d'un meccano qui associe des briques logicielles repr��sentant chacune une ou plusieurs fonctions de base, tout en permettant leur ��change et/ou int��gration dans les architectures d'enseignement �� distance. Par cons��quent, l'accent ��tant mis sur la compatibilit�� de ces briques, la standardisation des entr��es-sorties et des recommandations sur ces interfaces deviennent le c��ur du processus de normalisation et non plus le code de telle ou telle fonction et brique logicielle, laiss�� �� la discr��tion des communaut��s de d��veloppeurs en logiciels libres.


La cons��quence des remarques pr��c��dentes est qu'il est indispensable d'identifier les fonctionnalit��s paraissant incontournables pour l'��tudiant de demain travaillant sur les r��seaux et d'en normaliser non pas les usages mais les entr��es-sorties de sorte que des d��veloppeurs puissent am��liorer telle ou telle fonctionnalit�� par rapport �� la demande, tout en continuant �� pouvoir l'ins��rer dans les configurations d��j�� utilis��es. Autrement dit, l'effort de normalisation ne portera pas sur les outils dans leur totalit��, mais plut��t sur les protocoles de communication et d'��changes entre eux. Des outils de v��rifications de conformit�� sont n��cessaires, de m��me que des outils de tests.


Prise en compte des mod��les p��dagogiques actuels��et cons��quence sur les mod��les de donn��es:


Les normes plancher doivent a priori concerner des ��l��ments le plus ind��pendants possible des mod��les p��dagogiques. Dans la r��alit��, cela s'av��re souvent difficile. Il faut alors prendre en compte l'ensemble des mod��les existants afin de s'assurer que la normalisation ne pr��sente pas de biais trop marqu�� en d��faveur d'un mod��le.


Les mod��les p��dagogiques et les sc��narios d'usage �� rendre utilisables avec les configurations logicielles normalis��es, repr��sentent un ��l��ment capital �� prendre en compte dans les sp��cifications fonctionnelles. Au-del�� du mod��le transmissif de la classe virtuelle, il convient de prendre en compte le mod��le collaboratif hybride avec tutorat aussi bien que le mod��le collaboratif libre. Dans cette perspective, la th��orie de l'information s��lective para��t une bonne r��f��rence��car elle correspond aux nouvelles pratiques v��rifi��es. L'entit����: utilisateur, tuteur, concepteur, administrateur, n'en est effectivement plus qu'une seule, qui change de nature selon les propri��t��s qui lui sont attribu��es, d'apr��s son appartenance �� l'espace dans lequel elle se situe �� un moment donn��. Par ailleurs, la gestion des contenus implique de les indexer avec les m��tadonn��es et de les g��rer avec un degr�� de granularit�� identifi�� en fonction de graphes conceptuels explicites.

 

Enfin, une remarque a ��t�� faite sur l'acc��s des handicap��s (sensoriels et moteurs) dont il convient de prendre en compte les besoins sp��cifiques, dans les mod��les et les sc��narios p��dagogiques �� adapter.


Etapes de travail du groupe CEN��:


  1. La d��finition et la ����priorisation���� du p��rim��tre des normes-plancher. 


  1. L'��laboration de ces normes-plancher dans l'ordre de priorit�� d��fini, en partant de standards existants ou en d��veloppements simplifi��s au maximum.


  1. Cette ��laboration s'accompagne de tests r��els destin��s �� v��rifier que les normes sont applicables dans la pratique��;


sont propos��es des impl��mentations ind��pendantes de chacune des normes test��es (ex : un syst��me de gestion des m��tadonn��es)�� 

S��paration entre les fonctions de pr��paration des accords d'ateliers et de maintenance des impl��mentations  de r��f��rence normalisant les entr��es-sorties :


La pr��paration des accords d'ateliers est un travail �� confier aux experts des groupes de travail, tandis que leur r��daction est �� confier aux sp��cialistes des normes (CEN, AFNOR, par exemple).��


Par contre, le travail de maintenance des applications en logiciels libres permettant de g��rer les entr��es-sorties, est �� sous-traiter �� un consortium de partenaires qui doit animer les forums collaboratifs de d��veloppeurs��:


Cette ��tape para��t essentielle et n��cessitera des efforts importants et continus afin de stabiliser les protocoles de communication entre outils et de les rendre transparents pour les d��veloppeurs, c'est-��-dire, facilement compr��hensibles et r��alisables au moyen de guides d'impl��mentation.


S��paration entre le domaine de la normalisation et la r��alisation des environnements d'apprentissage ouverts de r��f��rence��:


Une autre cons��quence est qu'il est souhaitable que plusieurs environnement ouverts d'apprentissage soient r��alis��s �� partir des sp��cifications normalis��es, que ce soit Alphabase, Zope, .net, etc.., pour illustrer sous forme d'applications largement utilis��es, les agencements possibles des briques logicielles �� un moment donn��. De cette mani��re, il n'y aura pas de soup��on possible d'utilisation du processus de normalisation �� des fins industrielles propres �� telle ou telle entreprise ou consortium, comme c'est le cas avec AICC, SCORM, etc..


Par cons��quent, un groupe de d��veloppeurs (SSII, associations, industriels, etc..) est mis en place dans le cadre du sous-groupe de travail AFNOR GE2 et mis �� contribution pour r��aliser les prototypes n��cessaires �� la validation des propositions de normes. L'appartenance �� ce groupe ne permet �� aucune entit�� de se pr��valoir d'��tre la seule r��f��rence du processus de normalisation en cours.



Choix de la licence de logiciel libre en fonction du mod��le ��conomique choisi


Si les normes �� produire doivent ��tre ouvertes, c'est-��-dire n'impliquant pas de brevets, il n'en reste pas moins que le mod��le ��conomique de la maintenance logicielle n��cessite d'��tre viable. Parmi la trentaine de licences concernant les logiciels libres, il convient de choisir celle qui correspondra aux besoins �� la fois des utilisateurs et des d��veloppeurs ind��pendants.

3) Plan d'action : 


L'objectif imm��diat est la production du ����business plan���� �� pr��senter �� Bruxelles au pr��sident du CEN, John Ketchell.


Constitution du groupe de travail et d'une task-force correspondante��:


Le groupe de travail fran��ais dont l'objectif est l'��laboration de contributions nationales dans le cadre de l'atelier CEN est cr���� avec comme membres les participants �� la r��union du 17 mai, ��largis �� la liste de diffusion existante, soit une centaine de noms en particulier dans les pays du Sud, liste qui n'est pas ferm��e ��videmment.


Afin d'assurer le suivi op��rationnel, une task-force est envisag��e qui regroupera un nombre restreint de repr��sentants universitaires membres de la CN36 de l'AFNOR, des institutionnels concern��s (Education nationales, enseignement sup��rieur, AFNOR, etc..), des repr��sentants des associations de d��veloppeurs de logiciels libres, des industriels int��ress��s par ce type de d��veloppements.


Organisation de l'atelier 


L'atelier du CEN sera intitul����: architecture pour l'apprentissage en ligne, dispositif et outils en logiciels libres


Pr��sident��: Jacques Perriault, CRIS/SERIES, Paris X,

Secr��taire��: Sylvie Arbouy, AFNOR


Il est propos�� d'organiser l'atelier du CEN en 2 sous-groupes��:


Premier sous-groupe��: dispositif  d'acc��s au savoir en ligne


Deuxi��me sous-groupe��: logiciel d'acc��s au savoir en ligne



Le travail r��alis�� jusqu'ici au niveau du groupe de travail Gemme pour les mod��les p��dagogiques permet de partir d'��l��ments d��j�� rassembl��s et de continuer �� les enrichir au fur et �� mesure de l'avancement des r��flexions du groupe de travail fran��ais.


Il convient toutefois pour le sous-groupe ����logiciels���� en accord avec l'autre sous-groupe ����dispositifs���� de choisir les fonctionnalit��s �� normaliser en priorit��,  �� savoir un petit groupe de fonctionnalit��s �� g��rer d��s la premi��re ann��e, en se rapprochant des groupes de l'IETF et du W3C travaillant sur les m��mes types d'outils.


L'atelier durant 2 ans, les 2 sous-groupes de travail (dispositifs et contenus/utilisateurs/outils) se r��unissent 4 fois par an pour valider les d��veloppements des sp��cifications propos��es par les experts

2 jours* 4 = 8 jours de r��union/an

+ 2 jours par an de r��unions pl��ni��res de l'atelier.


Appel d'offre pour la cr��ation de project teams��: experts charg��s de r��diger les sp��cifications relatives aux��:


Production des accords d'ateliers (ou CWA Cen Workshop agreements)  r��capitulant les travaux des experts et des sous-groupes, soit 200 pages �� peu pr��s par an, avec chaque ann��e, au moins une nouvelle version. Format choisi��: UML avec description des entr��es-sorties des routines, etc..









Voir les remarques fran��aises en ligne sur le site��: http://jtc1sc36.org sous la rubrique WG2 Collaborative technology





-- 
Olivier BERGER (OpenPGP: 1024D/B4C5F37F) - Secrétaire de l'association APRIL
APRIL (http://www.april.org) - Vive python (http://www.python.org)
Pétition contre les brevets logiciels : http://petition.eurolinux.org

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