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Environnement : Edf-Suez, un "plus" ou un "moins".


From: France Bleue
Subject: Environnement : Edf-Suez, un "plus" ou un "moins".
Date: Tue, 12 Sep 2006 16:19:00 +0200


A l'attention de BUG-HTTPTUNNEL



Environnement : Edf-Suez, un "plus" ou un "moins"... 7/9/2006

L'énergie chère fait-elle vraiment l'affaire de l'environnement ?
     

La fusion Suez-Gdf : risposte conjoncturelle ou politique de fonds ?

Abonner un nouveau destinataire     Se désabonner    Ouvrir cette lettre Le contexte politique fait focus sur les prix de l'énergie. En soi, pour le développement durable et soutenable de notre économie, c'est tout un enjeu.

Si l'augmentation du prix de l'énergie devait en théorie inciter au développement des énergies moins contributrices à l'émission de gaz à effet de serre, il apparaît, une fois au pied du mur que cette vérité d'équation n'en est pas vraiment une. Les énergies renouvelables ne sont souvent paradoxalement pas prêtes tandis que des énergies "encore plus polluantes mais devenues rentables" sont loin d'être épuisées !

C'est ce qui explique l'intérêt du dossier rendu sur la situation du charbon dans le monde (voir article ci-dessous) sur la base duquel certains se demandent même s'ils ne faut réouvrir certaines mines y compris en France. En Allemagne, certains prétendus écologistes avaient même incité des régions à financer ces réouvertures (pour compenser la sortie du nucléaire)! Le monde marche sur la tête...

Ceci explique également la vigueur du débat sur le rapprochement Suez-Gdf car, comme le charbon à l'échelle mondiale, le gaz est un enjeu stratégique et environnementale à l'échelle du continent euroasiatique.

Il n'y a donc pas à considérer le seul prix de l'énergie. Il est d'ailleurs difficile d'évaluer la part des effets pervers et celle des effets bénéfiques. L'augmentation "sur longue période" du prix doit sans doute être considérée comme bénéfique mais les variations de courte durée et spéculative risquent de produire des effets innattendus. D'où le ticket transport prévu au premier semestre. Son but est tout autant d'amortir ces effets pervers tant pour les ménages que les entreprises que d'alléger la note pour lesménages. Reste à vérifier que le dispositif est pertinent et n'engendrera pas des comportements pérennes pervers...

Il reste que les Français ne comprendraient pas une hausse du prix de l'électricité alors que le parc nucléaire reste prépondérant en France. Bien qu'il soit plus facile de le justifer, ils ne supportent pas non plus la hausse des prix du gaz. Cela concerne aussi bien les professionnels du transport, de la pêche et de l'agriculture ainsi que les ménages à la fois pour leur chauffage, dans leurs transports quotidiens pour aller au travail mais aussi pour leurs vacances.

Les risques liés aux approvisionnements venant de pays comme la Russie ou le Moyen-Orient, sont désormais bien identifiés. Les pressions de la Russie sur l'Urkraine étaient claires et presque transitives. L'opinion établit également des liens entre le changement climatique et des phénomènes météo extrêmes (canicules et ouragans sur le Golf du Mexique par exemple).

"Depuis le début des années 1990, partie des Etats-Unis, la dynamique industrielle du marché de l'électricité et du gaz, approuvée par les marchés financiers, privilégie la convergence entre l'électricité et le gaz." Mais, c'est là aussi la politique de la plus grande pente, celle qui entendre répondre aux formidables besoins du marché : investissements réduits, modularité assurée, gommage de l'effet éolien, etc. Le rapprochement entre GDF et Suez au détriment de celui entre Edf et Gdf rompt avec cette tendance lourde. Sur ce plan, la convergence gaz-Electricité comporte bien des risques du point de vue du développement durable. Le rapprochement Suez-Gdf initie une autre voie.

Si l'Europe est ainsi devenue le grand champ de recomposition, elle est également une terre d'_expression_ des contradictions flagrantes en matière d'énergie.

L'avenir de la planète, tant en termes de risques de dérive climatique que de conflits, est lié essentiellement à l'usage qui sera fait ou non des ressources fossiles encore inexploités (charbon, gaz et pétroles marins profonds). D'où une guerre géostratégique larvée pour le contrôle militaire des approvisionnements, une guerre économique dans laquelle l'Europe est identifiée comme un acteur non négligeable et une guerre environnementale pour que le marché n'incite plus à l'exploitation sans fin des ressources fossiles (guerre que nous menons mollement contre nos propres intérêts agricoles et économiques). C'est là tout le débat sur les dispositifs de type Post accords de Kyoto et la part des mécanismes de marché.

Le débat Suez-Edf est donc au coeur de la survie environnementale et économique de notre continent. Maîtriser le gaz est sans doute, certainement, une nécessité. Mais, au risque de paraître à contre-courant, le distribuer durablement à vil prix n'est pas la meilleure façon de valoriser cette ressource ni de préserver notre potentiel de développement en termes de durabilité comme de soutenabilité puisqu'il convient désormais de toujours mieux distinguer ces deux termes. Et c'est tout le débat.

Nous ouvrons nos colonnes à tous les points de vue. D'où ces trois questions à Nicoles Dupont Aignan (ci-dessous)

Précisez toujours si vos réponses et commentaires peuvent être installées sur les annexes blog de la lettre et du weblet
patrice.hernu@free.fr
     

Contre "cette" privatisation : 3 questions-réponses à Nicolas Dupont-Aignan

1/ Pourquoi êtes-vous engagé contre le projet de loi de fusion Suez/GDF ?

En 2004, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, alors Ministre des finances avaient pris l'engagement solennel de ne pas privatiser les services publics de l'énergie. Malgré mes fortes réserves à l'époque, je m'étais abstenu de voter la loi ouvrant le capital d'EDF et de GDF. Est-il acceptable et opportun à quelques mois seulement des échéances cruciales de 2007 de renier ainsi notre parole ? Au moment où la crédibilité des hommes politiques est profondément entamée, ce revirement brutal tant du gouvernement que du président de l'UMP est préjudiciable à la majorité toute entière.

2/ Le gouvernement estime pourtant que le changement de contexte énergétique et le risque d'une OPA italienne sur Suez rendent indispensable ce projet de loi.

Le patriotisme économique a bon dos car cette opération n'accordera à Suez qu'un répit de courte durée. Les fonds de pension actionnaires de Suez réclament déjà une cession de la branche eau-environnement. Par ailleurs, les minorités de blocage prévues par le ministre ne concernent que des éléments dits d'intérêts stratégiques. Comment peut-on demander de voter une loi visant à protéger Suez d'une OPA alors que la base capitalistique du nouveau groupe le rendrait lui-même opéable.

D'autres projets existent pourtant comme celui d'une fusion EDF-GDF dans un grand groupe public « Energie de France » pour lequel je milite.

Mais en réalité, ce texte s'inscrit dans le cadre d'une politique européenne qui vise à abolir les tarifs réglementés ; politique qui se traduit déjà par une hausse des prix annonçant le démantèlement du service public de l'énergie. La libéralisation du marché de l'énergie consentie à Barcelone par Lionel Jospin et Jacques Chirac fait perdre à la France l'un de ses avantages comparatifs majeurs.

3/ Comment faire dans cette perspective puisque le vote du projet semble inévitable ?

Je ne le crois pas. Nombreux sont les parlementaires de la majorité qui savent très bien que la privatisation de GDF relève d'une politique à courte vue, très mal ressentie sur le terrain.

Pour ma part, je me battrai jusqu'au bout en mobilisant les gaullistes et bien au-delà, tous ceux qui n'acceptent pas le reniement des promesses, tous ceux qui refusent de brader nos services publics pour satisfaire la politique idéologique menée par la commission européenne.
http://www.nda2007.fr/blog/
     

Al Gore : "plus de 50 % de chance que le Président Bush change sa politique sur le climat dans les deux années à venir"

"L'ancien Vice-Président des Etats-Unis, Al Gore a prédit, mardi 4 septembre 2006, que les Etats-Unis vont changer sous peu leur politique sur le changement climatique dans un sens de plus grand volontarisme...

Tel est le début de l'édito de la dernière livraison de la nouvelle newsletter d'Energie Intelligence, une des derniers nouveaux partrenaires de la L3E (Ligue Européenne de l'Ecologie et de l'Environnement) qui adhère par ailleurs à la Clinton Global Initiative dont nous reparlerons dans ces colonnes. Pas de quoi être surpris : au niveau fédéral ce sont les démocrates qui agissent pour le climat, mais au niveau local, ce sont plutôt les républicains. Voilà qui reproduit des clivages qui remontent... à la guerre de sécession et reproduisent des antagonismes entre l'agriculture et la nouvelle économie d'une part, les vieilles industries d'autre part. NOus y reviendrons.

Accès aux lettres d'Energie Intelligence par le lien ci-dessous
http://www.energie-intelligence.org
     

Charbon propre, mythe ou réalité ?

Après le gaz, autre effet pervers de la hausse du prix de l'énergie, c'est le retour en force du charbon. Même en France, certains projets envisagent d'ouvrir de nouvelles mines.

Les réserves sont considérables. Les pays qui les controllent sont en dehors du protocole de Kyoto. Le charbon propre nous est promis. Réalité ou nouvelle couleuvre pour freiner les efforts nécessaires de la communauté internationale pour enfin donner un vrai prix au carbone.

C'est le mérite d'un rapport publié sous l'autorité du Délégué Interministériel au Développement Durable, fruit du travail d'un groupe animé par Tristan Mocilnikar, de poser le problème et de faire l'inventaire des ressources commes des issues technoliques crédibles? A vous de juger.

Communiqué du DIDD pour la sortie du rapport "Charbon propre, mythe ou réalité ?" et lien sur ce rapport

Le rapport Charbon propre : mythes ou réalités ? est le fruit du travail du groupe sur le charbon que le Délégué interministériel au développement durable a mis en place en 2005. Il a regroupé des entreprises françaises, des consultants, des administrations, des organismes de recherche et avec des entités et des ONG internationales.

Ce nouveau rapport rappelle l'importance totalement méconnue et sous estimée en France, du charbon, qui est l'énergie qui croit le plus dans le monde actuellement. Cette filière énergétique connaît, en effet, à la fois des hausses de prix plus modérées que ceux du pétrole et du gaz et est basée sur les réserves d'énergie fossile les plus vastes.

Mais, le charbon est aussi le plus fort émetteur de CO2 à quantité d'énergie donnée. Peut-on résoudre la quadrature du cercle énergie / climat / charbon ? Le rapport propose quelques simulations simples de l'impact du charbon.
Leur principale conclusion est que le recours au charbon ne sera compatible avec la maîtrise de l'effet de serre qu'avec des systèmes de captage et de stockage du CO2, c'est-à-dire des « centrales à charbon vraiment propre ».
L'Europe doit en conséquence, en parallèle aux Etats-Unis, à la Chine, au Canada et à l'Australie, faire l'effort nécessaire de développement technologique, car ce n'est plus un problème de recherche amont : on sait capturer le CO2, certains pilotes industriels tournent déjà.

L'usage du charbon devra être absolument conditionné à ce stockage. Il faudra donc un cadre réglementaire mondial pour l'imposer aux opérateurs, compte tenu des surcoûts induits.

Des équipes françaises travaillent sur le captage et le stockage du gaz carbonique depuis plus de 10 ans. Elles regroupent des acteurs publics comme l'IFP, l'ADEME le BRGM, Gaz de France, EdF et des acteurs privés comme ALSTOM, TOTAL, Air liquide, SUEZ, Schlumberger ou les ingénieries. La nouvelle Agence Nationale de la Recherche a déjà lancé deux appels à projets sur ce sujet. Est donc fait, dans ce rapport, un point sur les actions entreprises.


Le rapport est téléchargeable depuis

/www.ecologie.gouv.fr/article.php3?id_article=6256
     

Colloque sur la Biodiversité

Quelle place peut prendre la biodiversité dans la valorisation économique de l'entreprise ?

Quels outils, moyens et méthodes proposer aux entreprises et aux Etats pour donner une valeur et dispenser une incitation à la préservation de la biodiversité ? Autour de quels enjeux ?

Ce sera le thème d'un colloque autour d'une

Approche renouvelée de la biodiversité

Mardi 17 octobre 2006

Université Pôle VInci-Paris - La Défense


Grand amphi Colloque de 15 à 19 heures 30

en partenariat notamment avec :

  • Pro-Natura International et la participation de son président Guy Reynaud
  • Des experts du Medd
  • La Ligue Européenne de l'Ecologe et de l'Environnement
  • Le Fonds Français pour la Nature et l'Environnement
  • Le Réseau France Europe Planète Bleue
  • La Maison de Vinci

    Programme prévisionnel indicatif

    Prélude au débat (Vidéo-photos.) : Présentation du projet Wanatu par Pro-Natura International.

    Ce projet est un exemple de comment mettre la science au service des décideurs. La combinaison d'un objectif de connaissance (inventaire de la diversité biologique marine et terrestre) et des outils de suivi de la biodiversité est un atout pour évaluer les effets des grands phénomènes globaux. Mais des asymétries persistent : des discordances entre les échelles de temps : celles de l'action politique et celle des écosystèmes ; discordances entre la décision politique et l'action effective ; ..

    1. Biodiversité, approches du concept et services rendus (Gilles Kleitz)
    Quels sont les évolutions et les enjeux ? Comment mobiliser l'expertise sur le gap entre science et décision ? Pistes données à travers la mise en place de l'Imoseb, UE et pacte 2010

    2. Biodiversité au cour de nos sociétés : L'économie de la biodiversité (Sarah Hernandez et ...)

    L'économie mondiale se base dans une large mesure des biens et services issus de la diversité biologique. La contribution de la diversité biologique à la production d'aliments représente 3% du produit brut mondial, soit environ US$ 981 milliards (Ecosystem Millenium Assessment 2005). La flore et la faune sauvage représentent un enjeu économique potentiel, notamment pour des industries utilisatrices de ressources génétiques et biologiques (pharmacie, cosmétiques, agroalimentaire, entre autres). C'est un marché qui peut représenter entre 500 et 800 milliards de dollars (Kerry ten Kate 2000). C'est un fait que les activités humaines accélerent la dégradation du milieu. Mais c'est un fait aussi que la valorisation de la diversité passe aussi par des nouvelles formes d'organisation, du marché et des échanges. Quels sont les moyens et les mécanismes dont on dispose pour faire évoluer une nouvelle économie de la diversité biologique.

    3. Un exemple concret de marché et d'acteurs dans ces nouvelles propositions : Economie du carbone et biodiversité. Guy Reinaud (Pro-Natura)


    4. Débat (table ronde) sur la soutenabilité de cette nouvelle économie de la biodiversité, les implications culturelles, éthiques et écologiques, notamment face aux phénomènes globaux ?


    Il est conseillé de s'inscrire d'ores et et déjà pour :
  • Les contributions écrites qui seront diffusées ;
  • Les inscriptions comme orateur ;
  • La participation en tant qu'auditeur libre.

    La liste des inscrits sera installé en ligne sous peu
  • Inscriptions et renseignements
         

    Le parc national de Guyane va enfin voir le jour

    Publié le 06 septembre 2006 dans le Figaro

    Le projet prend en compte la spécificité des coutumes des Amérindiens, mais ne résout pas le problème de l'orpaillage.

    DEPUIS quinze ans que l'idée d'un parc national en Guyane a été lancée au sommet de la Terre à Rio, personne n'osait encore y croire. Pourtant, le projet de Parc amazonien de Guyane, rejeté en 1998 par les élus guyanais avant d'être relancé en 2003, est sur le point de voir le jour.

    A partir du 20 septembre, il va être soumis à enquête publique pendant un mois, en vue de sa création à la fin de l'année ou au plus tard début 2007. Couvrant une surface de 3,39 millions d'hectares, soit plus du tiers de la Guyane, ce parc «ne s'arrête pas à une simple volonté de protéger le milieu, précise le projet. Il (...) propose une politique de développement adaptée au Sud».

    En dépit de trois années de concertation sur le sujet, les Guyanais risquent de manifester leur déception par rapport à ce qui leur apparaît comme une occasion ratée de régler le problème de l'orpaillage illégal, qui mine le territoire et ses habitants. «Une fois de plus, l'Etat a joué contre l'environnement et la population guyanaise», lance Benoît Chauvin, délégué outre-mer de Cap 21, le parti de Corinne Lepage. En premier lieu, parce que l'emplacement du parc, au sud d'une ligne coupant la Guyane d'ouest en est, n'est pas jugé le plus opportun par tous : ni par les biologistes, qui jugent la biodiversité plus menacée au nord, ni par ceux qui rêvent d'un écotourisme guyanais, le nord étant plus facile d'accès.

    Concentrations anormales de mercure

    Deuxième crainte : «C'est perdu pour les Amérindiens !», redoute Brigitte Wyngaarde, chef coutumier amérindien du village de Balaté, sur le littoral, au nord, à la frontière du Surinam. Car la création du parc national devrait de facto abroger l'arrêté de 1970, qui interdit la libre circulation dans la zone sud de la Guyane, soumise actuellement à autorisation spéciale. «L'accès sera libre pour développer le tourisme et les Amérindiens vont se faire berner», explique-t-elle. Car les revendications territoriales des Indiens d'Amazonie n'ont guère été calmées par le décret de 1987 qui leur confère seulement un droit d'usage sur leurs terres. «Ce parc est une façon pour la France de régler le problème des Amérindiens. On leur promet du développement, mais il n'y aura aucune retombée pour eux. Surtout, n'étant pas propriétaires de leurs terres, ils ne seront pas en mesure de négocier la gestion de l'espace», lance Brigitte Wyngaarde.

    De nombreux aménagements ont été prévus pour respecter le mode de vie des Amérindiens mais la décision d'autoriser ou non l'orpaillage, qui mine leur vie quotidienne et leur santé, dépendra du bon vouloir de chacune des communes figurant dans le périmètre du parc amazonien. Car conformément au schéma défini par la loi, la zone protégée ne concerne que ce qu'on appelle le «coeur» du parc, soit les deux tiers environ de sa superficie. Ici, point d'activité commerciale, qu'il s'agisse d'exploitation forestière ou minière, même si les activités de subsistance telles que la chasse et la pêche devraient y rester autorisées. Le reste, «zone de libre adhésion», regroupe le périmètre des immenses communes (Maripasoula est la plus grande de France en superficie) qui en font partie. «Chacune d'elles déterminera seule les activités qu'elle juge compatibles avec le respect de l'environnement, précise René-Claude Minidoque, de la Mission pour la création du parc de la Guyane. Nous allons insister sur l'orpaillage «propre».

    Mais si les Amérindiens de Camopi, à l'est, sont opposés à l'exploitation de l'or jaune, les Noirs marrons de Maripasoula le pratiquent clandestinement à l'extrême ouest, ainsi que des Brésiliens au coeur de la forêt. En attendant, les dégâts sont là, comme l'ont montré plusieurs études de l'Institut de veille sanitaire. Si l'on en croit une étude réalisée par Solidarité Guyane dans trois villages amérindiens du Haut-Maroni à partir de prélèvements de cheveux, les concentrations moyennes de mercure, qui se font principalement par la consommation d'eau des fleuves pollués et de poissons, continuent d'augmenter. En septembre 2005, elles atteignaient 13,1 microgrammes par gramme de cheveu en moyenne, avec des maximales atteignant 25,82 g/g, alors que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) fixe la limite à 10. Certains enfants ont des taux de contamination dix fois supérieurs à la moyenne mondiale.

    Le parc amazonien de Guyane serait-il passé à côté de sa mission ? «L'orpaillage clandestin relève de la compétence du ministère de l'Intérieur. La centaine d'agents du parc aura un rôle de police administrative, préventive, mais sans répression», répond René-Claude Minidoque. «L'orpaillage est un autre sujet et le ministère de l'Intérieur a, depuis trois ans, renforcé les moyens de lutte contre ces activités illégales, notamment en mettant en place une collaboration entre l'armée et la police», souligne-t-on dans l'entourage de la ministre de l'Ecologie. Peut-être ne faut-il tout simplement pas trop attendre d'un tel projet environnemental, qui n'a pas vocation à régler tous les problèmes de police et de sécurité sanitaire. C'est là que réside toute l'ambiguïté d'un tel parc, sur lequel deux conceptions radicalement différentes de développement durable s'affrontent depuis le début.
    Caroline de Malet
         

    In/Off : le stand Off du salon In pour une voiture durable

    Le 5 septembre 2006, Nelly Olin, Ministre de l'Ecologie et du Développement Durable, et Dominique Perben, Ministre des Transports, de l'Equipement, du Tourisme et de la Mer, ont présenté l'édition 2006 de la Semaine européenne de la mobilité et remis les trophées de l'édition 2005.

    La Semaine européenne de la mobilité, initiée chaque année depuis 2002 par la Direction Générale de l'Environnement de la Commission européenne, aura lieu du 16 au 22 septembre, avec pour thème principal en 2006 : le changement climatique.

    Un site est consacrée à cette semaine.

    Mais il faut prolonger une telle initiative pour qu'elle prenne sens. Cette année, - saluons cette première -, le Mondial de l'Autombile ouvre sa porte aux énergies alternatives auxquelles un hall est consacrée ainsi qqu'au cncept de voiture durable.

    Ainsi le Mondial a accepté que le FFNE (Fonds Français pour la nature et l'Environnement) anime un stand de la durabilité (Off)"In/Off" au sein du Mondial de l'Automobile(In).

    France Europe Planète Bleue, affiliée à la L3E (Ligue Européenne pour l'Environnement et l'Ecologie) dont le FFNE est le point focal en France, s'associe de fait à cette initiative grâce à laquelle un pas de plus sera fait vers la "voiture durable".

    Vous trouverez les éléments progressivement via le weblet dont le portail est accessible via le lien ci-dessous. N'hésitez pas à vous inscrire à la weblettre "Mobilité durable" qui paraîtra mensuellement à partir de cet évènement.

    Chaque, sur le forum In/Off, des conférences-débats prendront en compte les grands thèmes transversaux actuels tels que :
  • Les Impacts économiques (degré de standardisation, coût de la flexibilité, aménagement du territoire.)
  • La voiture, le cycle du carbone et son économie
  • La santé
  • Les voitures du futur : recherches, réalités et fictions
  • Les impacts sur l'environnement (émissions, cycle de vie du véhicule, infrastructures.)
  • La transition vers les solutions futures (véhicules, infrastructures y compris stations de service et réseaux nécessaires)
  • L'autonomie (rouler et/ou manger ? Quel besoin d'indépendance ?)
  • Les solutions : régionales / nationales / internationales ?
    ainsi que des sujets tels que :
  • Rouler dans le cadre du Changement Climatique
  • Les Nouveaux Carburants
  • Rouler avec les Energies Alternatives
  • Cycle de vie de l'automobile
  • La route de demain (et parking) et les matériaux utilisés au service de l'environnement
  • L'infrastructure des autoroutes et l'aménagement du territoire
  • Les sports automobiles respectueux de l'environnement

    Ces conférences-débats seront animées par des journalistes ou personnalités tels que le magazine Auto/Moto et Autoroute FM (certaines étant diffusées en direct). Toutes les conférences-débats seront enregistrées, et diffusées en partie chaque jour du Salon sur Autoroute FM. France Bleue et la L3E participeront également à l'animation ainsi que d'autres (grands) médias.
  • http://www.easyletter.net/site/voituredurable
         

    Petit-déjeuner-table ronde : Parier sur l'hydrogène énergie, un choix politique judicieux ?

    France Europe Planète bleue a déjà présenté les développements réalisés autour de la filière hydrogène.

    La French-American Foundation - France, avec laquelle nous agissions en partenaire pour les conférences concernant le climat, a le plaisir de vous inviter à un petit-déjeuner sous forme de table ronde autour de cette question :

    « Parier sur l'hydrogène énergie : un choix politique judicieux ? »


    Mercredi 20 septembre 2006, de 8h30 - 10h00
    (Accueil à partir de 8h15), débattront notamment :
  • Thierry Alleau, Président de « l'Association française de l'hydrogène »
  • Dominique Bernal, Directeur Technologies Avancées Europe d'Air Liquide
  • Stephen Boucher, Secrétaire Général de « Notre Europe » et auteur de "La révolution de l'hydrogène vers une énergie propre et performante?"

    Lieu : The Travellers Paris
    25, avenue des Champs-Elysées, Paris 8ème
    Tout renseignements : Janet Steinmetzer, Directrice du Développement - Tel.: 01 45 77 31 74

    Cliquez ci-dessous pour télécharger l'invitation et le bulletin réponse. En effet, l'inscription est obligatoire avant le 18 septembre 2006.

  • editor/FAF_table_ronde_Hydrogene_1157461665217.pdf

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