Le présent problème n'est pas tant de déterminer si quelqu'un dans
l'assistance a un modèle économique pour les créations «non
fonctionnelles», mais de tomber d'accord sur une terminologie quant au
terme «libre» pour ces ouvrages «non fonctionnels».
Pourquoi ne pas s'en tenir aux mêmes clauses que pour le logiciel libre ?
Je ne vois pas pourquoi cette définition devrait différer sous le
prétexte qu'il n'y a pas de modèle économique viable derrière tout ça.
Je rappelle que le logiciel libre n'avait, selon les dires de
certains, pas de modèle économique viable, dans le début des années
90. Il était alors décrié comme provenant de «fanatiques»,
«communistes», «idéalistes», ou tout autre terme à connotation
péjorative servant à décrédibiliser ces derniers.
[...]
Si celles et ceux qui ne veulent pas (ou ne peuvent pas se permettre
de) faire de telles créations «libres» (avec une définition telle que
celle promue par la Licence Art Libre), alors qu'ils ne réclament pas
non plus l'appellation d'«oeuvres libres».
C'est comme si, sous prétexte que le logiciel libre n'était pas viable
économiquement, on disait que tout un chacun peut décréter son
logiciel comme étant «libre» dès qu'il était diffusé publiquement,
mais sous licence non commerciale (Cf. shareware et freeware) !!
C'est vrai que ce serait plus simple de plier cette définition à ses
propres desiderata plutôt que de se plier aux contraintes d'une telle
définition...