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Re: [Web-translators-fr] Entête et pied de page
From: |
Romain Gardon |
Subject: |
Re: [Web-translators-fr] Entête et pied de page |
Date: |
Tue, 20 Mar 2007 15:29:53 +0100 |
Bonjour,
me revoilà (épisodiquement). Après une phase relativement calme où
j'ai pu prendre de mon temps pour traduire, je retombe dans une phase
où mon emploi du temps est plus que chargé (je t'expliquerai si tu
veux, Yann). Vous trouverez ci-joints les 3 fichiers sur lesquels j'ai
travaillé. Deux sont totalement traduits par mes soins (page d'accueil
et not-ipr), le troisième (open-source-misses-the-point) est un début
que Yann m'a passé mais sur auquel j'ai à peine eu le temps de
m'atteler. Il faut donc relire les deux premiers, et continuer la
traduction du troisième.
Yann (ou un autre), je vous laisse le soin de mettre ceci sur le CVS.
Je n'ai pas d'accès actuellement à grand chose, je me permets donc de
joindre les fichiers.
En attendant d'avoir plus de temps à moi...en tout cas ça dérouille
bien les neurones si je peux me permettre l'expression : certaines
expressions qui me semblaient bien sur le moment sont clairement à
remplacer car elles sont malhabiles. Le problème, c'est que comme j'ai
le nez dedans, je ne sais pas par quoi ! Merci la relecture ;-)
Romain - et désolé pour le retard...
Le 20/03/07, Yann<address@hidden> a écrit :
Plop,
vivi, je suis au courant. Mais en fait, j'attend qu'une traduction
soit terminé pour le faire.
Cela faisait parti de quelques soucis que je réglais en amont cette
ligne.
++
Le 17 mars 07 à 13:50, Arnaud Le Saux a écrit :
> Désolé pour l'autre jour, Savannah a mis trop de temps à se
> remettre, je n'est pas pu faire les entêtes et pieds de page. j'ai
> attaqué hier matin au boulot, mais je n'ai pas eu le temps de
> finir. Comme je l'avez précisé avant, je suis parti en week-end (là
> je ne suis pas chez moi). Si je trouve 15min, j'utiliserai cette
> connexion pour les envoyer par mail, sinon ça sera dispo dimanche
> soir (peut-être que vers 22h) sur le CVS.
> Il y a actuellement une erreur dans un des fichiers
> entêtes .fr.html. J'ai déjà prévenu le gars, j'espère qu'il
> corrigera rapidement.
>
> Yann rajoute cette ligne à la fin du fichier /server/header.fr.html :
> <link rev="translated" href="mailto:address@hidden" />
>
> Bon aller, je retourne à ma famille.
>
> ++
>
>
> _______________________________________________
> Web-translators-fr mailing list
> address@hidden
> http://lists.nongnu.org/mailman/listinfo/web-translators-fr
_______________________________________________
Web-translators-fr mailing list
address@hidden
http://lists.nongnu.org/mailman/listinfo/web-translators-fr
Qu'est-ce que le projet GNU ?
Le Projet GNU a été lancé en 1984 afin de développer un système
d'exploitation complet Unix-like sous la forme d'un logiciel libre :
le système GNU. Plusieurs variantes du système d'exploitation GNU, utilisant un noyau appelé Linux, sont couramments employées ; si l'on se réfère souvent à ces système
en les appelant « Linux » ils doivent être nommés de manière plus juste système GNU/Linux.
GNU est l'acronyme récursif de « GNU's Not
Unix », on le prononce guh-noo comme
canoe.
Qu'est-ce que le Logiciel Libre ?
Le « logiciel Libre » est une question
de liberté et non de coût. Pour comprendre ce concept, vous devez penser à
« libre » au sens de « liberté d'_expression_ ».
Le Logiciel Libre concerne pour l'utilisateur la liberté
d'exécuter, étudier, modifier et améliorer
le logiciel. Plus précisement, il se réfère à quatre
libertés pour les utilisateurs de logiciel :
- La liberté d'exécuter le programme, pour tout but (liberté 0).
- La liberté d'étudier le fonctionnement du programme et de l'adapter à ses besoins
(liberté 1). L'accès au code source est un prérequis.
- La liberté de redistribuer des copies afin d'aider vos proches
(liberté 2).
- La liberté d'améliorer le programme et de distribuer vos améliorations
au public, de façon à ce que la communauté entière en bénéficie.
(liberté 3). L'accès au code source est un prérequis.
Qu'est-ce que la Free Software Foundation ?
La Free Software Foundation
(FSF) est le principal organisme sponsor du projet GNU.
La FSF ne reçoit que très peu de dons de la part des
sociétés ou fondations, mais nous comptons sur le support de personnes telles que vous.
Vous pouvez aider la FSF en
en devenant membre,
achetant des livres ou des accessoires or by
faisant des dons.
Si vous utilisez le Logiciel Libre dans votre environnement professionnel, vous pouvez aussi
vous affilier professionnellement ou
commander une version complète des logiciels
GNU afin de soutenir la FSF.
Le projet GNU soutient la mission de la FSF de préserver,
promouvoir la liberté d'utiliser, étudier, copier, modifier et redistribuer les logiciels informatiques, et de défendre
les droits des utilisateurs de Logiciels Libres.
Nous soutenons
les liberté de parole,
de la presse, et d'association sur internet,
le droit d'utiliser des logiciels de cryptage
pour les communications privées,
et le droit d'écrire des logiciels
sans barrières posées par les monopoles privés. Vous pouvez également en apprendre plus sur ces problèmes
dans le livre Free Software, Free Society.
Plus d'informations
Les Dépêches GNU
Pour plus d'actualité, aussi bien que pour les articles qui
étaient présent dans les dépêches de GNU,
voir Quoi de neuf
et à propos du projet GNU.
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GNU's Not Unix! - Free Software, Free Society
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Vous avez dit "propriété intellectuelle" ? C'est un mirage séduisant...
par Richard M. Stallman
Il est à la mode de regrouper le copyright, les brevets et les marques déposées -
trois choses distinctes régies par trois ensembles de lois -- en une seule entité
appelée "propriété intellectuelle". Ce terme prête à confusion et n'est
pas arrivé par accident. Ce sont les entreprises qui bénéficient de cette
confusion qui en font la promotion. La meilleure manière d'éviter la confusion est de
rejeter entièrement l'_expression_.
D'après le Professeur Mark Lemley, de la Stanford Law School,
la large utilisation du terme de "propriété intellectuelle" est une manie
qui a suivi la création de l'Organisation Mondiale de la "Propriété Intellectuelle" (OMPI) (NdT :
WIPO, World "Intellectual Property" Organization), et qui n'est devenue vraiment
répandue que récemment. Cette Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle
est officiellement une organisation des Nations Unies, mais représente en fait
les intérêts des détenteurs de copyrights, de brevets et de marques déposées.
Il n'est pas difficile de voir que le terme est biaisé : il suggère de penser
aux copyrights, brevets et marques déposées de la même manière qu'aux droits
de propriété d'objets physiques (Cette analogie est à l'opposé des doctrines
de droit de la loi sur le copyright, de la loi sur les brevets, et de la loi
sur les marques déposées, mais seuls les spécialistes le savent). Ces lois ne
sont pas vraiment semblables aux lois sur la propriété des objets physiques, mais
l'utilisation de ce terme mène les législateurs à les changer afin de les en
rapprocher. Et comme il s'agit des changements voulus par les entreprises qui
exercent le copyright, ces sociétés ont œuvré pour mettre ce terme à la mode.
Ce biais est une raison suffisante pour rejeter le terme, et les gens
m'ont souvent demandé de proposer un autre nom pour englober ces notions --
et m'ont même fait leurs propres propositions, souvent humoristiques. Ces propositions
ont été par exemple "IMPs" (NdT : "lutins") pour "Imposed Monopoly Privilèges"
(NdT : "Privilèges Monopolistiques Imposés"), ou "GOLEMs", pour "Government-Originated
Legally Enforced Monopolies" (NdT : "Monopoles Légalement Imposés d'Origine
Gouvernementale"). Certains parlent de "régimes de droits exclusifs", mais assimiler
des restrictions à des «droits» est biaisé aussi..
Certains de ces noms alternatifs peuvent être une amélioration, mais c'est une erreur
de remplacer "propriété intellectuelle" par une autre _expression_. Un nom différent
ne résout pas le plus gros problème du terme : la généralisation. Il n'y a pas
d'unification dans la "propriété intellectuelle" -- c'est un mirage. La seule
raison pour laquelle les gens trouvent le terme cohérent vient de son utilisation
courante.
Le terme "propriété intellectuelle" est au mieux un fourre-tout pour regrouper
des ensembles disparates de lois. Les néophytes qui n'entendent qu'un
seul terme pour toutes ces lois tendent à croire qu'il y a plusieurs
variations d'un principe commun, et qu'elles fonctionnent de manière similaire.
Rien ne pourrait être moins vrai.
Ces lois, à l'origine créées séparément, ont évolué différemment, couvrent des
activités différentes, ont des règlements différents, et concernent
différentes questions d'ordre public.
La législation sur le copyright a été créée pour promouvoir les oeuvres littéraires
et l'art, et couvre les détails d'une œuvre littéraire ou artistique. La législation
sur les brevets a été créée pour favoriser la publication d'idées utiles,
au prix d'un monopole temporaire à celui qui a publié l'idée. -- un prix facile
à payer dans certains domaines, mais pas dans d'autres.
La législation sur les marques déposées, au contraire, ne visait pas à
promouvoir une quelconque capacité d'action, mais simplement à
permettre aux acheteurs de savoir ce qu'ils achètent. Les législateurs,
sous l'influence de la "propriété intellectuelle", l'ont transformée
en un arrangement incitant à la publicité.
Comme ces lois ont été développées indépendamment, elles sont toutes
différentes dans le moindre détail, aussi bien dans leurs propos que dans
leurs méthodes de base. Ainsi, si vous apprenez quoi que ce soit sur la
législation des copyrights, vous serez avisé de penser que la législation
des brevets est différente. Ce sera rarement faux !
Les gens disent souvent "propriété intellectuelle" quand ils
veulent désigner une autre catégorie, plus étendue ou plus
restreinte que la «propriété intellectuelle». Par exemple, les pays riches
imposent souvent des lois injustes aux pays pauvres afin d'en extorquer
de l'argent. Plusieurs de ces lois sont des lois de la "propriété
intellectuelle", pendant que d'autres ne le sont pas ; néanmoins,
ceux qui critiquent ces pratiques utilisent souvent cette _expression_
parce qu'elle leur est familière. En l'utilisant, ils défigurent
la nature du problème. Il serait préférable d'utiliser un terme
plus précis, tel que "colonisation législative", qui va au coeur
du problème.
Les "non-initiés" ne sont pas les seuls à subir la confusion provoquée
par ce terme. Même les professeurs de droit qui enseignent ces législations
sont leurrés et distraits par le pouvoir de séduction du terme
"propriété intellectuelle", et affirment des choses qui rentrent
en conflit avec les faits qu'ils connaissent. Par exemple, un
professeur écrivait en 2006 :
"à la différence de leurs descendants qui travaillent maintenant à l'OMPI,
les auteurs de la constitution américaine avaient une attitude de principe
pro-concurrentielle vis à vis de la propriété intellectuelle. Ils savaient
que les droits étaient nécessaires, mais...ils ont lié les mains du congrès en
restreignant son pouvoir de plusieurs manières".
Cette affirmation se réfère à l'article 1 section 8 clause 8 de la
constitution américaine, qui autorise les lois sur le copyright et
celles sur les brevets. Celle clause n'a cependant rien à voir avec
la législation sur les marques déposées. Le terme "propriété
intellectuelle" a mené ce professeur à une généralisation abusive.
Le terme "propriété intellectuelle" amène également une réflexion
simplifiée. Il mène les gens à se concentrer sur la moindre ressemblance
que ces lois disparates ont -- qu'elles créent des privilèges
artificiels pour certaines personnes -- et à ignorer leur contenu
: les restrictions spécifiques que chaque loi exerce sur le public,
et les conséquences qui en résultent. Cette focalisation simpliste
sur la forme encourage une approche "économique" à tous ces problèmes.
Ici, l'économie opère comme un véhicule d'affirmations non-vérifiées,
comme elle le fait souvent. Ceci inclut des affirmations sur les valeurs,
comme quoi par exemple la quantité de production compte alors que la liberté
et la manière de vivre importent peu, et des postulats en majorité faux, tel celui
qui affirme que les copyrights sur la musique aide les artistes musicaux, ou que les
brevets sur les médicaments aident aux recherches d'ordre vital.
Un autre problème est qu'à la très large échelle de la "propriété intellectuelle",
les problèmes spécifiques soulevés par les diverses lois deviennent quasiment
invisibles. Ces problèmes viennent des spécifités de chaque loi -- précisément
ce que le terme de "propriété intellectuelle" cherche à faire oublier. Par exemple,
un problème relatif à la loi sur le copyright est de savoir si le partage de
la musique devrait être autorisé. La loi sur les brevets n'a rien à voir avec ça. La
loi sur les brevets concerne les problèmes tels que la production et la vente à bas
prix de médicaments vitaux par les pays pauvres. La loi sur le copyright n'a
tiens à voir avec de tels problèmes.
Aucun de ces problèmes n'est économique par nature, mais ils ne sont
pas similaires pour autant. Quiconque les observant superficiellement au travers
de l'aspect économique les appréhendera mal. Si vous mettez toutes les
lois dans le même sac de la "propriété intellectuelle", vous découvrirez
que ceci obstrue votre capacité de réflexion sur chacune de ces lois.
Par conséquence, une quelconque opinion sur "le problème de la
propriété intellectuelle" et la moindre généralisation de cette
catégorie supposée sont très certainement stupides. Si vous pensez
que toutes ces lois ne constituent qu'un seul et unique problème,
vous aurez tendance à vous constituer une opinion à partir d'une
série de généralisations, dont aucune n'est bonne.
Si vous voulez réfléchir de manière lucide aux problèmes soulevés par
les brevets, les copyrights, ou les marques déposées, la première étape
est d'oublier l'idée de les mettre toutes dans le même panier, et de
les traiter comme des sujets séparés. Le seconde étape est de rejeter
la vision étroite et les images simplistes que le terme de "propriété
intellectuelle" suggère. Considérez chacun de ces problèmes
séparément, dans sa totalité, et vous pourrez les considérer correctement.
Et pour la réforme de l'OMPI, entre autres choses
appelons à changer son nom.
Translations of this page:
|
Pourquoi l'“Open Source”
Why “Open Source” misses the point of Free Software
par Richard Stallman
Quand nous considérons un logiciel comme « libre »
cela signifie qu'il respecte les
libertés fondamentales
de l'utilisateur : la liberté de l'exécuter,
de l'étudier, de le modifier et de redistribuer des copies
modifiées ou non. C'est une question de liberté et
non de coût, comme par exemple dans « free speech » .
Ces libertés sont extrêmement importantes. Elles
sont essentielles, non seulement pour le simple utilisateur
mais également pour promouvoir la solidarité
sociale -- c'est à dire le partage et la coopération.
Leur importance grandit au même rythme que la numérisation
de nos activités culturelles et nos vies. Dans un monde
de sons, d'images et de mots numériques, le logiciel libre devient de plus
en plus un instrument d'égalisation de nos libertés.
Des dizaines de millions de personnes de par le monde utilisent des
logiciels libres. Les écoles de plusieurs régions d'Inde et d'Espagne
enseignent maintenant à tous leurs étudiants l'utilisation
du système d'exploitation
GNU/Linux. Mais aucun d'eux n'a entendu parler des raisons qui nous
ont poussé à développer ce système
et à créer la communauté du logiciel libre, car
aujourd'hui ce système et cette communauté
sont décrits comme faisant partie de l'« open source »
et attribués à une philosophie différente dans laquelle
ces libertés sont à peine mentionnées.
Le mouvement du logiciel libre fait campagne pour la liberté
des utilisateurs d'ordinateurs depuis 1983. En 1984, nous avons lancé
le développement du système d'exploitation libre GNU/Linux.
Nous pouvions ainsi éviter les systèmes d'exploitation
non-libre qui refusent la liberté à leurs utilisateurs.
Au cours des années 80, nous avons développé la
majorité des composants de ce système aussi bien que la
GNU General Public License, une
licence spécifiquement destinée à protéger
les libertés de tous les utilisateurs d'un programme.
Cependant, la majorité des utilisateurs et développeur
n'était pas d'accord à propos des buts du mouvement du
logiciel libre. En 1998, la communauté du logiciel
libre s'est divisée et à commencé une campagne
au nom de l'« open source ». Ce terme a été
proposé afin d'éviter toute confusion avec le terme
« logiciel libre » mais rapidement il devint associé
aux vues philosohpique qui sont tout à fait différentes
du mouvement du logiciel libre
Some of the proponents of « open source » considered it a “marketing
campaign for free software,” which would appeal to business
executives by citing practical benefits, while avoiding ideas of right
and wrong that they might not like to hear. Other proponents flatly
rejected the free software movement's ethical and social values.
Whichever their views, when campaigning for “open source” they did
not cite or advocate those values. The term “open source” quickly
became associated with the practice of citing only practical values,
such as making powerful, reliable software. Most of the supporters of
“open source” have come to it since then, and that practice is
what they take it to mean.
Nearly all open source software is free software; the two terms
describe almost the same category of software. But they stand for
views based on fundamentally different values. Open source is a
development methodology; free software is a social movement. For the
free software movement, free software is an ethical imperative,
because only free software respects the users' freedom. By contrast,
the philosophy of open source considers issues in terms of how to make
software “better”--in a practical sense only. It says that non-free
software is a suboptimal solution. For the free software movement,
however, non-free software is a social problem, and moving to free
software is the solution.
Free software. Open source. If it's the same software, does it
matter which name you use? Yes, because different words convey
different ideas. While a free program by any other name would give
you the same freedom today, establishing freedom in a lasting way
depends above all on teaching people to value freedom. If you want to
help do this, it is essential to speak about “free software.”
We in the free software movement don't think of the open source camp
as an enemy; the enemy is proprietary software. But we want people to
know we stand for freedom, so we do not accept being misidentified as
open source supporters.
Common misunderstandings of “free software” and “open source”
The term “free software” has a problem of misinterpretation: an
unintended meaning, “Software you can get for zero price,” fits the
term just as well as the intended meaning, “software which gives the
user certain freedoms.” We address this problem by publishing the
definition of free software, and by saying “Think of free speech, not
free beer.” This is not a perfect solution; it cannot completely
eliminate the problem. An unambiguous, correct term would be better,
if it didn't have other problems.
Unfortunately, all the alternatives in English have problems of their
own. We've looked at many alternatives that people have suggested,
but none is so clearly “right” that switching to it would be a good
idea. Every proposed replacement for “free software” has some kind
of semantic problem--and this includes “open source software.”
The official
definition of “open source software” (which is
published by the Open Source Initiative and too long to cite here) was
derived indirectly from our criteria for free software. It is not the
same; it is a little looser in some respects, so open source
supporters have accepted a few licenses that we consider unacceptably
restrictive of the users. Nonetheless, it is fairly close to our
definition in practice.
However, the obvious meaning for the _expression_ “open source
software” is “You can look at the source code,” and most people
seem to think that's what it means. That is a much weaker criterion
than free software, and much weaker than the official definition of
open source. It includes many programs that are neither free nor open
source.
Since that obvious meaning for “open source” is not the meaning that
its advocates intend, the result is that most people misunderstand the
term. Here is how writer Neal Stephenson defined “open source”:
Linux is “open source” software meaning, simply, that anyone can
get copies of its source code files.
I don't think he deliberately sought to reject or dispute the
“official” definition. I think he simply applied the conventions of
the English language to come up with a meaning for the term. The state
of Kansas published a similar definition:
Make use of open-source software (OSS). OSS is software for which
the source code is freely and publicly available, though the
specific licensing agreements vary as to what one is allowed to do
with that code.
The open source people try to deal with this by pointing to their
official definition, but that corrective approach is less effective
for them than it is for us. The term “free software” has two
natural meanings, one of which is the intended meaning, so a person
who has grasped the idea of “free speech, not free beer” will not
get it wrong again. But “open source” has only one natural meaning,
which is different from the meaning its supporters intend. So there
is no succinct way to explain and justify the official definition of
“open source.” That makes for worse confusion.
Different values can lead to similar conclusions...but not always
Radical groups in the 1960s had a reputation for factionalism: some
organizations split because of disagreements on details of strategy,
and the two daughter groups treated each other as enemies despite
having similar basic goals and values. The right-wing made much of
this, and used it to criticize the entire left.
Some try to disparage the free software movement by comparing our
disagreement with open source to the disagreements of those radical
groups. They have it backwards. We disagree with the open source
camp on the basic goals and values, but their views and ours lead in
many cases to the same practical behavior--such as developing free
software.
As a result, people from the free software movement and the open
source camp often work together on practical projects such as software
development. It is remarkable that such different philosophical views
can so often motivate different people to participate in the same
projects. Nonetheless, these views are very different, and there are
situations where they lead to very different actions.
The idea of open source is that allowing users to change and
redistribute the software will make it more powerful and reliable.
But this is not guaranteed. Developers of proprietary software are
not necessarily incompetent. Sometimes they produce a program which
is powerful and reliable, even though it does not respect the users'
freedom. How will free software activists and open source enthusiasts
react to that?
A pure open source enthusiast, one that is not at all influenced by
the ideals of free software, will say, “I am surprised you were able
to make the program work so well without using our development model,
but you did. How can I get a copy?” This attitude will reward
schemes that take away our freedom, leading to its loss.
The free software activist will say, “Your program is very
attractive, but not at the price of my freedom. So I have to do
without it. Instead I will support a project to develop a free
replacement.” If we value our freedom, we can act to maintain and
defend it.
Powerful, reliable software can be bad
The idea that we want software to be powerful and reliable comes from
the supposition that software is meant to serve its users. If it is
powerful and reliable, it serves them better.
But software can only be said to serve its users if it respects their
freedom. What if the software is designed to put chains on its users?
Then reliability only means the chains are harder to remove.
Under the pressure of the movie and record companies, software for
individuals to use is increasingly designed specifically to restrict
them. This malicious feature is known as DRM, or Digital Restrictions
Management (see DefectiveByDesign.org), and
it is the antithesis in spirit of the freedom that free software aims
to provide. And not just in spirt: since the goal of DRM is to
trample your freedom, DRM developers try to make it hard, impossible,
or even illegal for you to change the software that implements the DRM.
Yet some open source supporters have proposed “open source DRM”
software. Their idea is that by publishing the source code of
programs designed to restrict your access to encrypted media, and
allowing others to change it, they will produce more powerful and
reliable software for restricting users like you. Then it will be
delivered to you in devices that do not allow you to change it.
This software might be “open source,” and use the open source
development model; but it won't be free software, since it won't
respect the freedom of the users that actually run it. If the open
source development model succeeds in making this software more
powerful and reliable for restricting you, that will make it even
worse.
Fear of freedom
The main initial motivation for the term “open source software” is
that the ethical ideas of “free software” make some people uneasy.
That's true: talking about freedom, about ethical issues, about
responsibilities as well as convenience, is asking people to think
about things they might prefer to ignore, such as whether their
conduct is ethical. This can trigger discomfort, and some people may
simply close their minds to it. It does not follow that we ought to
stop talking about these things.
However, that is what the leaders of “open source” decided to do.
They figured that by keeping quiet about ethics and freedom, and
talking only about the immediate practical benefits of certain free
software, they might be able to “sell” the software more effectively
to certain users, especially business.
This approach has proved effective, in its own terms. The rhetoric of
open source has convinced many businesses and individuals to use, and
even develop, free software, which has extended our community--but only
at the superficial, practical level. The philosophy of open source,
with its purely practical values, impedes understanding of the deeper
ideas of free software; it brings many people into our commnunity, but
does not teach them to defend it. That is good, as far as it goes,
but it is not enough to make freedom secure. Attracting users to free
software takes them just part of the way to becoming defenders of
their own freedom.
Sooner or later these users will be invited to switch back to
proprietary software for some practical advantage. Countless
companies seek to offer such temptation, some even offering copies
gratis. Why would users decline? Only if they have learned to value
the freedom free software gives them, to value freedom as such rather
than the technical and practical convenience of specific free
software. To spread this idea, we have to talk about freedom. A
certain amount of the “keep quiet” approach to business can be
useful for the community, but it is dangerous if it becomes so common
that the love of freedom comes to seem like an eccentricity.
That dangerous situation is exactly what we have. Most people
involved with free software say little about freedom--usually because
they seek to be “more acceptable to business.” Software
distributors especially show this pattern. Nearly all GNU/Linux
operating system distributions add proprietary packages to the basic
free system, and they invite users to consider this an advantage,
rather than a step backwards from freedom.
Proprietary add-on software and partially non-free GNU/Linux
distributions find fertile ground because most of our community does
not insist on freedom with its software. This is no coincidence.
Most GNU/Linux users were introduced to the system by “open source”
discussion which doesn't say that freedom is a goal. The practices
that don't uphold freedom and the words that don't talk about freedom
go hand in hand, each promoting the other. To overcome this tendency,
we need more, not less, talk about freedom.
Conclusion
As the advocates of open source draw new users into our community, we
free software activists have to work even more to bring the issue of
freedom to those new users' attention. We have to say, “It's free
software and it gives you freedom!”--more and louder than ever.
Every time you say “free software” rather than “open source,” you
help our campaign.
Footnotes
Joe Barr wrote an article called
Live and
let license that gives his perspective on this issue.
Lakhani and Wolf's
paper on the
motivation of free software developers says that a considerable
fraction are motivated by the view that software should be free. This
was despite the fact that they surveyed the developers on SourceForge,
a site that does not support the view that this is an ethical issue.
- Re: Réf. : Re: [Web-translators- fr] Re: Gestion CVS, (continued)
- Re: Réf. : Re: [Web-translators- fr] Re: Gestion CVS, Arnaud LE SAUX, 2007/03/14
- Re: Réf. : Re: [Web-translators-fr] Re: Gestion CVS, galevsky, 2007/03/14
- Re: Réf. : Re: [Web-translators-fr] Re: Gestion CVS, Yann, 2007/03/14
- Re: Réf. : Re: [Web-translators-fr] Re: Gestion CVS, galevsky, 2007/03/16
- Re: Réf. : Re: [Web-translators-fr] Re: Gestion CVS, Yann, 2007/03/16
- Re: Réf. : Re: [Web-translators-fr] Re: Gestion CVS, galevsky, 2007/03/16
- [Web-translators-fr] Entête et pied de page, Arnaud Le Saux, 2007/03/17
- Re: [Web-translators-fr] Entête et pied de page, Arnaud LE SAUX, 2007/03/19
- Re: [Web-translators-fr] Entête et pied de page, Yann, 2007/03/20
- Re: [Web-translators-fr] Entête et pied de page, Yann, 2007/03/20
- Re: [Web-translators-fr] Entête et pied de page,
Romain Gardon <=
- Re: Réf. : Re: [Web-translators-fr] Re: Gestion CVS, galevsky, 2007/03/19
- Re: Réf. : Re: [Web-translators-fr] Re: Gestion CVS, Yann, 2007/03/20
- Re: Réf. : Re: [Web-translators-fr] Re: Gestion CVS, Romain Gardon, 2007/03/20
- Re: Réf. : Re: [Web-translators-fr] Re: Gestion CVS, Yann, 2007/03/20
- Re: Réf. : Re: [Web-translators-fr] Re: Gestion CVS, galevsky, 2007/03/20
- Re: Réf. : Re: [Web-translators- fr] Re: Gestion CVS, Arnaud LE SAUX, 2007/03/20
- Re: Réf. : Re: [Web-translators-fr] Re: Gestion CVS, Romain Gardon, 2007/03/20
- Re: Réf. : Re: [Web-translators- fr] Re: Gestion CVS, Arnaud LE SAUX, 2007/03/20
- [Web-translators-fr] Re: Gestion CVS, galevsky, 2007/03/20
- Re: [Web-translators-fr] Re: Gestion CVS, Yann, 2007/03/20