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Re: to pitch or not to...


From: Pierre RUEL
Subject: Re: to pitch or not to...
Date: Fri, 15 Jan 2010 10:38:30 +0100
User-agent: Thunderbird 2.0.0.23 (Windows/20090812)

Rebonjour,
A mon tour j'ai truffé le document joint de remarques placées entre £...£. Il y a pas mal à débroussailler (désherber ne suffit pas ;-)) avant de passer à une proposition de contribution.
Cordialement
P. Ruel
NB: Mes propres commentaires sont précédés et suivis du sign £




Chapitre 1: Ecriture des notes

1 Ecriture des notes

Ce chapitre décrit la saisie des notes dans le cas le plus simple.

1.1 Hauteurs des notes

Cette section détaille la façon d'indiquer les hauteurs de notes en
l'absence d'une portée. Elle l'aborde sous trois aspects: la saisie
des hauteurs, la modification des hauteurs et les options de gravure.

1.1.1 L'écriture des hauteurs de notes

Principe

£Nous ne sommes pas encore dans le tutoriel proprement dit mais dans
un exposé de son principe - un plutôt des ses principes, modifier le 
sous-titre en conséquence -. Je trouve en effet nécessaire un tel 
passage introductif, pour des raisons précisées au paragraphe "Mode 
absolu et mode relatif".£

Le principe d'écriture de Lilypond est extrêmement particulier et il
convient de bien comprendre d'emblée ses spécificités. Il ne consiste
pas, en effet, comme dans £j'ajouterais ici: la pratique usuelle et£
la plupart des logiciels de notation
musicale, à placer les notes à la hauteur désirée sur une portée mais
à taper leur nom au clavier dans un fichier texte, sous forme d'un
code.

Par défaut, ce sont les noms anglais des notes qui sont utilisés:

a b c d e f g

mais il est aussi possible, moyennant une commande ad hoc, d'utiliser
les noms en usage dans les langues latines

do re (sans accent) mi fa sol la si.
**** Introduire très rapidement les noms de notes italiens, pourquoi
pas, mais alors comme ce tutoriel est une introduction pratique
(i.e. Avec du code LilyPond qui compile), il faut débuter cet exemple
avec « \include "italiano.ly" ». ****
£Je n'introduis pas ici les noms de notes italiens dans le tutoriel -  
qui commence plus loin - mais dans ce préambule je m'empresse de "rassurer" 
l'utilisateur romanophone indécrottable - comme moi - : "Lilypond n'est pas 
totalement anglocentrique".£ 

L'absence de portée a pour conséquence que rien n'indique à quelle
octave se situe la note dont le nom est saisi.
**** Cette phrase confond deux modes de représentation musicale :
celui de la partition de musique, bien connu du musicien, et le
langage ly (qui est aussi l'interface utilisateur de LilyPond).  Une
analogie entre les deux modes peut être intéressante, cependant, je
propose quelque chose comme « Comme la musique est représentée par
LilyPond sous forme de texte, il n'y a pas de portée pour repérer la
hauteur des notes, donc en plus du nom de chaque note il faut
également indiquer son octave. » ****
£Cete phrase ne "confond" pas deux modes, elle en montre non pas les 
analogies mais les distinctions, dont le lecteur doit être consicent 
avant de pénétrer dans le tutoriel prorpement dit; voir à  nouveau à 
ce sujet le paragraphe "Mode relatif et mode absolu".£

Cette information est fournie, selon des règles exposées plus
bas, par l'adjonction d'apostrophes, par exemple do', do'' etc. pour
indiquer les octaves supérieures et de virgules, par exemple sol,
sol,, etc. pour les octaves inférieures.
**** Ce n'est pas très commode pour le lecteur de lire la moitié de
l'information sur la façon d'indiquer une octave (sans exemple
pratique d'ailleurs), puis de lire le reste plus loin. De plus,
éparpiller ainsi l'explication d'une même chose rend la maintenance
des milliers de pages de la documentation impossible. ****
£OK. Toujours pour rassurer le lecteur, on peut écrire: Cette information 
est fournie selon les règles exposées au paragraphe "Mode absolu et 
mode relatif".

Note de référence

En l'absence du référentiel fourni par la portée, Lilypond prend par
convention pour référence le do3 (c3) qui s'écrit, en clef de fa, dans
le 2ème interligne de la portée. Sur le clavier du piano, il est situé
une octave au-dessous du do central (proche de la serrure).

Le code suivant correspond au do central écrit en clef de sol puis en
clef de fa
**** Ce n'est pas vrai, le code suivant donne le do une octave
en-dessous du do central ****
£En fait, je fais allusion à un exemple différent de celui qui est donné 
actuellement, qui serait rempacé; je trouve que donner comme exemple une note 
pourvue de 4 
lignes supplémentaires sous la portée est un peu inadéquat. On vient 
d'indiquer que la note de référence est le do3 (c3) en précisant à quel 
endroit il s'écrit. Un exemple du do3 me paraît donc superflu. En revanche, 
un exemple d'une note usuelle comme le do central, aussi courant en clef de 
sol qu'en clef de fa, est plus opportun.£

\clef treble    clef est une instruction indiquant la clef.
                Toutes les instructions dans Lilypond commencent par
                un slash inversé
**** Mieux vaut dire « Les commandes LilyPond commencent par un slash
inversé. » « toutes » est un poil exagéré, car certaines commandes (ou
fonctions) s'utilisent plus naturellement via Scheme, c'est-à-dire
avec "#(". ****

£J'avoue mon ignorance. Est-ce que "la plupart ds commandes..." ne serait pas
encore préférable pèuisque cela indique qu'il y a des exceptions ? £

do1             Le chiffre suivant le nom d'une notre indique sa
                durée: 1 pour une ronde, 2 pour une blanche, et ainsi
                de suite

\clef bass

do1


[exemple du do de référence ]

Mode absolu et mode relatif

Lilypond propose deux mode de saisie des notes, en relation avec
l'octave à laquelle elles appartiennent: le mode absolu, dans lequel
la hauteur de chaque note est indiquée par rapport à la note de
référence do3 (c3)
**** Pourquoi ne pas utiliser tout simplement la notation LilyPond,
c'est-à-dire écrire 'do' ou 'c' au lieu de toujours utiliser une
notation de théorie musicale ou à la MIDI que le lecteur ne connaît
pas forcément ? Il est vrai qu'il ne connaît pas forcément bien la
notation LilyPond, mais pusiqu'il est en train de l'apprendre, il est
aussi bien de l'utiliser pour qu'il s'y habitue, quitte à la «
traduire » souvent au début. ****

£A la troisième lecture je ne suis plus très sûr de comprendre. Qu'est-ce 
que la notation de théorie musicale ou à la midi ? Le fait d'indiquer par un 
chiffre à 
quelle octave se situe une note ? Ecrire de la musique en faisant totalement 
abstraction de la théorie musicale est impossible. Alors où s'arrêter ? OK, 
un 
chiffre après un nom de note peut créer une confusion avec la notation des 
durées 
selon Lilypond, mais ce n'est pas ma faute si ses auteurs ont choisi cette 
solution
qui est en soi une source de confusion. Ou bien est-ce que Lilypond a la 
prétention
de réinventer la musique ?
Quant à l'idée que nous nous faisons du lecteur auquel tu fais allusion dans 
cette 
observation, c'est ici qu'apparaît la différence fondamentale de point de vue 
entre
toi (qui n'es certainement pas seul de cet avis) et moi (qui ne crois pas 
l'être non plus). Les lecteurs de cette documentation et/ou les candidats à
l'emploi de Lilypond ne forment pas un seul bloc, ils appartiennent à 3 
catégories:
les musiciens (au sens le plus large) romanophones, les musiciens disons 
anglo-germano-néerlandophones et les candidats "vierges". Seuls ces derniers 
sont, 
comme tu l'écris "en train d'apprendre" à la fois Lilypond et le système A, 
B, C que 
Lilypond transforme en a, b, c. J'ignore totalement comment se répartissent 
ces 3 
groupes dans l'ensemble des usagers de Lilypond - et ce serait très 
intéressant à 
savoir - mais compte tenu de ma récente expérience personnelle, j'estime 
qu'une introduction, 
un "avertissement" que j'ai intitulé ci-dessus Principe(s) est indispensable 
pour les gens qui sont
à la fois musiciens et romanophones et qui, francophones par définition - 
c'est d'une version française que nous 
parlons - sont actuellement considérés comme quantité négigeable alors que 
je les crois
extrêmement nombreux, au moins potentiellement.£


et le mode relatif, où la hauteur de chaque note
est définie en fonction de la hauteur de la note précédente.

Saisie des notes en mode absolu

Sachant que la note de référence est le do3 (c3), le code suivant

\clef bass              (instruction indiquant la clef de fa)
do re mi fa sol la si do'

produira le résultat suivant:

[gamme de do3 à do4]

Notez que le second do, une octave au-dessus du do de référence,
s'écrit avec une apostrophe.

On peut utiliser autant d'apostrophes ou de virgules que nécessaire
pour préciser à quelle octave se situe chaque note, Chaque apostrophe
hausse la note d'une octave, chaque virgule l'abaisse d'une
octave. Exemple:

[Exemple à reprendre tel quel]

Comme nous l'avons indiqué, il existe une autre méthode pour préciser
à quelle octave se situe la note saisie au clavier. Elle présente
l'avantage de demander moins d'apostrophes ou de virgules, c'est la
saisie en mode relatif.


Saisie des  notes en mode relatif

La principale caractéristique de ce mode de saisie est que la hauteur
(l'octave) de chaque note est calculée en fonction de la hauteur de la
note qui la précède immédiatement.

La règle fondamentale, dans ce mode de saisie, est que chaque note (à
moins d'être suivie d'un signe de changement d'octave ' ou ,) se situe
au maximum à une quarte de la note qui précède. En pratique cela
signifie que dans la séquence suivante

do re do mi do fa

le re, le mi et le fa seront au-dessus du do initial

tandis que dans cette séquence

do sol, do la do si

le sol, le la et le si seront au-dessous du do initial, c'est-à-dire à
une distance d'une quarte au maximum.

Pour écrire une série d'intervalles croissants à partir du do, il faut
ajouter des apostrophes à partir du sol (situé une quinte au-dessus du
do):

do re do mi do fa do sol' do la' do si' do do'

Remarques 

1) Pour que l'on puisse écrire en clef de sol sans avoir à ajouter une
ou plusieurs apostrophes à chaque note, la hauteur de départ est fixée
par défaut une octave au-dessus du do3. Mais la hauteur de départ peut
être fixée à une autre octave de la façon suivante:

\relative do    la note de référence est le do 3
\relative do '  la note de référence est le do4, soit le do central.
                Cette instruction peut être omise puisqu'elle est
                implicite dans le mode relatif
**** Pourquoi ne pas utiliser tout simplement la notation LilyPond,
c'est-à-dire écrire 'do' ou 'c' au lieu de toujours utiliser une
notation à la MIDI que le lecteur ne connaît pas forcément ? 
£Parce qu'il s'agit justement de préciser à quelle octave appartient ce
'do' ou ce 'c' en relation avec la présence ou non d'apostrophes dans 
l'expression \relative do ou \relative do'. Sinon comment faire appraître 
la différence à moins d'ajouter un exemple ?

Il est
vrai qu'il ne connaît pas forcément bien la notation LilyPond, mais
pusiqu'il est en train de l'apprendre, il est aussi bien de l'utiliser
pour qu'il s'y habitue, quitte à la « traduire » souvent au
début. ****
£Pour ma part, dans la mesure où j'aurai encore à utilier Lilypond, 
tous mes fichiers commenceront par \include italiano.ly£

\relative do '' la note de référence est do5, 4ème interligne en clef
                de sol.

Et ainsi de suite.

2) L'intervalle de quarte dont il est question ici est déterminé sans
tenir compte des altérations. Ainsi un fa## (fisis) noté après un do
double bémol (ceses) est placé au-dessus du do double bémol. En
d'autres termes … (etc.)

3) Qu'en est-il de la première note (puisqu'il n'y a pas de note
précédente par rapport à laquelle elle devrait se situer) ? Dans ce
cas, c'est la note de référence indiquée après l'instruction \relative
qui tient lieu de note précédente et en l'absence de cette
instruction, c'est la note de référence par défaut, do' (c') qui joue
ce rôle.

Avantages du mode de notation relatif

Ce mode de notation permet, comme indiqué plus haut, d'éviter la
multiplication des apostrophes et des virgules.

Il présente toutefois un second avantage plus important: une seule
erreur (oubli d'une apostrophe) décale toute la suite de la pièce à
une mauvaise octave, ce qui est beaucoup plus facile à repérer qu'une
erreur commise en mode absolu, qui ne touche qu'une note.

Etc.

£Tes remarques concernant les règles à observer pour les modifications 
de la documentation m'incitent d'abord à préciser que je ne me doutais
pas de la manière dont "tout ça fonctionne"; pour moi, ce que vous 
considérez comme une contribution n'était qu'une simple suggestion dont
je vous laissais le soin de faire ce que vous jugeriez utile, et m'incitent 
ensuite à penser que ma collaboration se limitera au mieux à la mise au point
du texte ci-dessus. A noter que je n'ai pas encore localisé Texinfo et
que j'ai des tas d'autres projets en cours, comme chacun d'entre vous je 
suppose. J'en suis désolé mais il faut voir les choses comme elles sont.
J'attends d'avoir un retour sur mes £...£ avant de m'attaquer à la mise au 
net
ce cette "contribution". £

£P.S. J'aurais peut-être mieux fait de candidement désherber mon propre 
jardin ;-) £

reply via email to

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